NKM : "oui, j’aime le métro !"

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avec AFP , modifié à
INTERVIEW E1 - La candidate UMP à la mairie de Paris répond aux railleries après avoir vanté les charmes du métro.

INTERVIEW E1 - Volontiers moquée pour avoir affirmé dans Elle vivre des "moments de grâce" dans le métro, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est fendue mercredi matin sur Europe 1 d'une mise au point. "Le niveau du débat politique tombe bien bas depuis deux jours. Mme Hidalgo a lâché ses troupes", a affirmé la candidate UMP à la mairie de Paris au sujet de sa rivale socialiste. "Je confirme que j’aime bien le métro. C’est pratique, c’est rapide, même si il y a des côtés très pénibles. J’aime le métro parce que j’aime bien être à côté de gens. Quand je suis dans le métro, il y a plein de gens qui me reconnaissent, qui viennent me voir, qui viennent me parler, et ce sont des rencontres qui sont vraies, qui sont directes", a-t-elle développé.

Puis NKM s’en est pris à ses adversaires. "Il y a cette gauche caviar qui voudrait que je m’excuse de ça. Je n’en ai pas l’intention. C’est l’association des sortants, de ceux qui roulent en voiture de fonction", a-t-elle attaqué. "Quand Mme Hidalgo répond à une journaliste que son bruit préféré à Paris est celui du métro, ils s’enflamment en disant ‘quelle mélomane !.  Elle aime bien le bruit du métro, mais elle ne le prend jamais, probablement. Elle préfère le siège de sa voiture de fonction", a-t-elle conclu.

"Des moments de grâce". C’est donc lors d’une interview dans Elle que NKM a prononcé les propos qui lui ont valu les moqueries d’un certain nombre d’internautes. Le métro est pour moi un lieu de charme, à la fois anonyme et familier. "Je prends souvent les lignes 13 et 8 et il m’arrive de faire des rencontres incroyables. Je ne suis pas en train d'idéaliser le métro, c'est parfois pénible, mais il y a des moments de grâce", avait assuré la candidate UMP.

Sur Twitter, les réactions n’avaient pas tardé :

Certains n’hésitaient pas non plus à lui rappeler sa bourde, commise sur Europe 1, sur le prix du ticket de métro.

L’ancienne ministre des Transports avait avancé le chiffre de "4 euros et quelque", contre 1,70 euro en réalité.