Loi Pécresse : certains lycéens rejoignent les étudiants

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Selon le syndicat lycéen Fidl, 128 assemblées générales se sont tenues ce lundi dans des lycées pour débattre de la loi sur l'autonomie des universités. La Fidl appelle les lycéens à se joindre aux étudiants le 22 novembre. Côté étudiant, 44 sites sont toujours perturbés dont 29 bloqués. Le président de l'Unef a demandé lundi soir à Valérie Pécresse l'ouverture de "vraies négociations".

128 assemblées générales dans les lycées d'une quarantaine de villes (Paris, Lyon, Marseille, Caen, Bordeaux, Annecy, Meaux, Lons-le-Saulnier...). Le nombre est donné par la Fidl, un syndicat lycéen qui demande le retrait de la loi sur l'autonomie des universités et appelle les élèves à manifester aux côtés des étudiants le jeudi 22 novembre. Lundi matin, un lycée de Lille et quatre de Basse-Normandie ont même été bloqués par des lycéens protestant contre la loi Pécresse.

Voix discordante, l'Uni-lycée, un autre syndicat lycéen, proche de l'UMP, a dénoncé "les mensonges colportés" par les "syndicats lycéens de gauche". Selon lui, la loi constitue "un progrès, en particulier en matière d'orientation". Il s'insurge contre "les blocages des lycées", condamnant "l'intrusion d'individus extérieurs".

L'ouverture de "vraies négociations", de "discussions sérieuses", c'est ce que Bruno Julliard, le président de l'Unef a demandé lundi soir à Valérie Pécresse. Pour le représentant du principal syndicat étudiant, il s'agit désormais de trouver "une issue à la situation actuelle", "pas uniquement de contempler les carreaux de la nappe de son bureau"... Côté facs, 44 sites sont encore perturbés par des blocages plus ou moins importants, 37, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. 29 universités seraient bloquées à des degrés divers.