Les politiques se rebellent

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A l'heure des fêtes, les politiques ne sont pas sages. Retour sur les petites phrases de la semaine.

Nos politiques ont employé des mots durs cette semaine pour contester des sujets qu'ils ont jugés insensés. Europe1.fr revient sur le meilleur des petites phrases de la semaine.

Contestation interne. "Bientôt, on pénalisera ceux qui contestent que le Christ a été crucifié ! " Au sein même de la majorité, le texte sur la négation des génocides passe mal. Jacques Myard, député de la Droite populaire a clairement dit qu'il voterait contre.

Contestation interne (bis). "On est arrivé à un stade où, au pays des droits de l'Homme, il est interdit de parler. On est arrivé à un pays stalinien !". Lionel Luca ne porte pas non plus dans son cœur la proposition de sa consoeur Valérie Boyer qui vise principalement la Turquie.

Avoir du répondant. Une fois voté, le texte sur la négation des génocides a suscité la vive réaction de la Turquie. Ce qui a déplu à Nicolas Sarkozy. "La France ne donne de leçons à personne et la France n'entend pas en recevoir", a répondu le président de la République.

La provocation. "Ceux qui veulent faire grève le peuvent", a estimé Thierry Mariani, à propos du mouvement dans les aéroports. Le ministre des Transports a répondu à Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO qui estime lui que "le droit de grève est violé".

Propos mordants. A l'occasion de la mort de l'ancien président tchèque Vaclav Havel, quelques députés de la Droite populaire s'en sont directement pris au PS. "Que les socialistes, qui depuis tant d'années ne craignent pas de s'allier aux communistes, évitent de verser des larmes de crocodile sur Vaclav Havel. Jack Lang naguère encore en Corée du Nord, et habitué de Cuba, devrait pleurer davantage le camarade Kim Jong-Il, avant de mettre demain son talent oratoire au service du dictateur cubain".