"Le meilleur", et "les nouilles"

La classe politique veut se montrer prête pour le grand examen, la présidentielle de 2012. Retour sur les pics de la semaine.
La classe politique veut se montrer prête pour le grand examen, la présidentielle de 2012. Retour sur les pics de la semaine. © REUTERS
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Samira Hamiche , modifié à
Les politiques se préparent au grand examen de 2012. Retour sur les petites phrases de la semaine.

Premier de la classe. "Je pense être le meilleur (...) oui, c'est pour ça que je suis candidat", a lancé François Hollande, qui est l’un des candidats à la primaire du PS pour 2012. De quoi faire front, face à l’énigmatique phrase de Martine Aubry.

Programmes soporifiques. François Fillon n’a pas manqué de critiquer les classes adverses. Le Premier ministre voit dans le projet du PS pour 2012 "un programme d’anesthésie nationale", qui n’intéresse guère, selon lui, les Français.

Sermon d’institutrice. "Je fais une ordonnance à Monsieur Copé, il est manifestement stressé. Il faut qu'il prenne quelques jours de vacances, je lui conseille d'aller à la montagne (...) pour respirer un air sain qui oxygénera un petit peu ses neurones, qui lui permettra de se rappeler des choses qu'on lui dit", a fustigé Christine Boutin jeudi sur Europe 1. La présidente du Parti chrétien démocrate (PCD) en veut à Jean-François Copé d’avoir ironisé sur sa candidature à l’élection présidentielle, en la qualifiant d’ "événement mondial".

Quand l’élève dépasse le maître. Jean-Louis Borloo, le président du Parti radical, qui a quitté le gouvernement à la fin de l’année 2010, a annoncé vendredi qu’il quittait l’UMP. Il compte créer un nouveau parti pour "organiser l'aile sociale, l'aile humaniste de la majorité". L’objectif de l’ex-ministre sera de rassembler les centristes du Nouveau centre, les gaullistes sociaux et les écologistes.

Insulte de cour de récré. Invité à réagir à l’idée du président du Sénat Gérard Larcher, qui a déclaré mercredi que les sénateurs allaient "vérifier la légalité des primaires socialistes", le député socialiste de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone a réagi en souriant. Selon lui, ses adversaires de la majorité "n’arrivent pas à trouver l’accroche pour démolir le fond" du programme du PS, "donc ils en viennent à la forme". Et de lancer : "ils nous prennent pour des nouilles !"