Le Sénat attentif sur la Nouvelle-Calédonie

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avec AFP

Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel (PS), a promis mercredi aux élus de Nouvelle-Calédonie que le Sénat porterait une "grande attention" à l'évolution institutionnelle de l'archipel qui décidera entre 2014 et 2018 du maintien ou pas de liens avec la France.

"Le Sénat suit avec une grande attention l'évolution de la Nouvelle-Calédonie, car il a conscience que se joue ici, sur cette terre, le destin d'un peuple", a-t-il déclaré lors d'une séance solennelle au Congrès de ce territoire, où un processus de décolonisation est en cours.

Ici "s'écrit une page d'histoire, que nous voulons exemplaire et sereine", a ajouté Jean-Pierre Bel. La président du Sénat est arrivé mardi soir à Nouméa, pour une visite de trois jours, en provenance d'Australie où il a participé aux cérémonies du 11-Novembre.

Sa visite officielle, la première d'un président du Sénat en Nouvelle-Calédonie, intervient après celle du Premier ministre, en juillet, et celle de Jean-Jacques Urvoas, le président PS de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, à la tête d'une mission parlementaire, en septembre, et après plusieurs séjours de Victorin Lurel, le ministre (PS) des Outre-mer.

Ces déplacements illustrent l'importance des échéances électorales qui se profilent dans l'archipel. En mai 2014, des élections territoriales ouvriront le dernier mandat de l'accord de Nouméa (1998), au cours duquel un référendum d'autodétermination doit avoir lieu.

"Dans le strict respect de l'impartialité, l'Etat s'en tiendra à l'application de l'accord de Nouméa, en restant ouvert à toute solution qui rassemblerait toutes les parties et appellerait une modification de la constitution", a déclaré le président de la haute assemblée.