François Fillon a admis mardi, lors des questions au gouvernement, qu'un dysfonctionnement dans l'organisation de l'appareil judiciaire était peut-être à l'origine de l'abandon du suivi de Tony Meilhon, le principal suspect du meurtre de Laëtitia Perrais. Dans ce cas, le gouvernement aura la responsabilité de trouver des solutions pour y remédier, a-t-il ajouté. "Nous avons diligenté des enquêtes qui diront si les fautes sont des fautes personnelles ou si ce sont des fautes qui sont liées à l'organisation de notre système judiciaire", a affirmé le Premier ministre.
Quelques minutes plus tôt, le ministre de la Justice Michel Mercier a également émis l'hypothèse d'un dysfonctionnement collectif devant les députés. L'enquête des inspections générales des services judiciaires, pénitentiaires et de la police nationale sera remise vendredi aux ministères de la Justice et de l'Intérieur.