La semaine de la "classe" politique

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Madoff, l'Afrique, 2012 : retour sur les petites phrases politiques de la semaine.

Et si l’arène politique n’était qu’une vaste cour d’école. Avec ses "meilleurs de la classe", ses élèves dissipés et ses professeurs pour distribuer bonnes et mauvaises notes. Illustration avec quelques petites phrases relevées au cours de la semaine écoulée.

Cours de comptabilité. "J'ai un peu l'impression, quand Nicolas Sarkozy nous donne des leçons de maîtrise budgétaire, c'est un peu M. Madoff qui administre quelques cours de comptabilité", a lancé samedi dernier Martine Aubry, la Première secrétaire du PS. Le point de départ de la polémique politique de la semaine.

Leçon de morale. "Je crois que madame Aubry devrait tout simplement présenter ses excuses et après on pourrait passer aux choses sérieuses", a rétorqué le "professeur" Alain Juppé, invité lundi d’Europe 1.

Séminaire de psycho. Le 25e sommet Afrique-France s’est tenu en début de semaine à Nice. Un rendez-vous qui "tourne la page d'une relation complexe et complexée", a commenté Nicolas Sarkozy mardi. Sans prononcer le terme de "Françafrique". Refoulé ?

TD de philosophie politique. Henri Emmanuelli n’est pat favorable à une candidature de Dominique Strauss-Kahn, son camarade du Parti socialiste, à la présidentielle de 2012. Il ne s’en est d’ailleurs pas caché mardi. Dissertant : "Faut choisir : ou on sauve le socialisme, ou on sauve le capitalisme, mais les deux à la fois, ça va être compliqué".

Atelier d’arts plastiques. "La zone orange est potentiellement en noir", a gribouillé jeudi Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au logement, tentant d’expliquer que tout n’était pas tranché quant aux destructions de maisons après le passage de la tempête Xynthia.