La primaire UMP de Paris continue

Le superviseur de la primaire rappelle que pendant le vote, les candidats n'ont pas le droit de s'exprimer.
Le superviseur de la primaire rappelle que pendant le vote, les candidats n'ont pas le droit de s'exprimer. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
EXCLU E1 - Selon le superviseur de la primaire, les candidats n'ont pas le droit de s'exprimer.

Le rappel à l'ordre. "Pendant la période du vote la règle est que les candidats se taisent". Les candidats à la primaire UMP de Paris ont été sèchement rappelé à l'ordre samedi matin sur Europe 1 par le président du Conseil supérieur de la primaire UMP à Paris, Antoine Rufenacht. Il les a donc invités à "se taire". A la suite de la réunion samedi après-midi entre le Conseil supérieur de la primaire et les candidats, il a également assuré que la primaire allait se poursuivre normalement jusqu'à son terme lundi.

La demande. Vendredi soir, quelques heures seulement après l'ouverture du vote sur internet permettant aux électeurs parisiens de désigner le candidat de l'UMP à la municipale de 2014, Pierre-Yves Bournazel, l'un des candidats, a demandé la "suspension" du scrutin en raison de la "défaillance du système".

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"Que tout le monde se taise". "Je ne vais pas stopper le scrutin mais j'invite les uns et les autres à se ressaisir. Chacun doit retrouver son calme et surtout il faut que tout le monde se taise", a répondu Antoine Rufenacht sur Europe 1. "Dans une élection, il y a la campagne, qui s'est déroulée, certes avec quelques dérapages, et la période du vote. Et là la règle, c'est que les candidats se taisent. Le silence est obligatoire", a-t-il ajouté.

"Les choses peuvent se redresser". Pour le superviseur du scrutin, parler de "fiasco" pour la primaire UMP destinée à désigner le candidat du parti pour les municipales de 2014 à Paris est "un peu excessif". "Je ne dis pas que tout va bien mais les choses peuvent se redresser. Les votes se déroulent normalement (...) et nous verrons bien lundi soir à 19 heures le résultat du vote. Et ceux qui voudront ensuite engager un contentieux ou engager des polémiques, au prétexte de tel ou tel dérapage, ils le feront", a poursuivi Antoine Rufenacht.

Comme on lui faisait remarquer que des médias avaient constaté des fraudes pour ce scrutin par voie électronique ouvert vendredi, il a répondu : "dans tous les scrutins, il y a toujours des possibilités de fraude". "La fraude existe (dans tout scrutin) et existera toujours, il faut qu'elle soit aussi faible que possible, qu'elle soit aussi marginale que possible", a-t-il dit.

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La fraude "marginale". Antoine Rufenacht a d'ailleurs estimé qu'actuellement la fraude était "marginale" pour la primaire à Paris. "Si cela n'était pas marginal,  lundi, il appartiendra à tel ou tel candidat d'engager une procédure contentieuse", a-t-il insisté. Plus tard dans la journée, il assuré que la primaire se poursuivait normalement jusqu'à son terme lundi. Une réunion entre le Conseil supérieur de la primaire et les candidats ou leur représentant s'était en effet ouverte à 16 heures au siège de la Fédération, après la demande exprimée vendredi par l'un d'entre eux, Pierre-Yves Bournazel, de suspendre le vote.