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La liste d'Aubry pour contrer Frêche

Europe1.fr (avec agences) - Mis à jour le . 1 min
La liste d'Aubry pour contrer Frêche
© MAXPPP

Martine Aubry "va perdre son bras de fer" lui répond Georges Frêche.

La région Languedoc-Roussillon aura bel et bien deux listes "socialistes" pour les régionales. Lors d’une conférence de presse, mardi soir, à l’issue du bureau national du PS, Martine Aubry a annoncé que la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, était officiellement investie pour constituer une liste. Objectif ? S'opposer à celle conduite par Georges Frêche lors des prochaines régionales. La première secrétaire du PS a précisé que cette décision avait été prise par 40 voix pour, cinq contre et cinq abstentions par les membres présents au bureau national.

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Le PS se retrouve désormais face à un problème majeur : que faire des militants socialistes qui composent la liste du bouillant président sortant ? “Il n’y aura pas deux listes avec des socialistes”, a martelé Martine Aubry, mardi soir, sans toutefois préciser si des sanctions étaient envisagées contre les fidèles à Georges Frêche.

"Aubry va perdre"

La réaction de Georges Frêche ne s’est pas fait attendre : Martine Aubry va perdre le bras de fer avec "le peuple de gauche" du Languedoc-Roussillon, a prédit le président divers gauche de la région dans un communiqué . Et de s’attaquer personnellement à la première secrétaire : "Au prochain congrès, Martine Aubry sera débarquée de la direction du Parti socialiste et il y aura sûrement l'un de mes amis", à sa place, a-t-il dit sur France Info.

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Sur son score, Georges Frêche se veut très confiant. Affirmant ne pas craindre la concurrence d’Hélène Mandroux, le président sortant de la région Languedoc-Roussillon a fait ses pronostics : "Je lui donne au pire 3%, au mieux 7%". Et de se féliciter des derniers sondages qui le créditaient de 33% d’intentions de vote, contre 29% avant le début de la polémique.

"Au pire 3%, au mieux 7%"

Accusé d'avoir tenu des propos racistes à l'encontre de Laurent Fabius, autre ténor du PS, il a cependant assuré qu'il ne demanderait pas sa réintégration au parti dont il a été exclu en 2007, mais qu'il mourrait "à gauche". "Mes héros s'appellent Jaurès, s'appellent Blum, et s'appellent Mendès-France", a-t-il assuré. De son côté, le bureau national a rappelé que les "écarts de langage" du président sortant "indignes d'un élu de la République", avaient rendu impossible son investiture à la tête de la liste de l'Hérault et du Languedoc-Roussillon en décembre à Tours. Le Parti n'avait toutefois pas opposé de liste alternative, entérinant de facto cette candidature.

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