L'e-campagne de Pécresse : 13/20

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Hélène Favier , modifié à
Europe1.fr a noté la campagne sur le net de 12 candidats aux régionales

Sur la base de 10 critères, qui valent chacun deux points, Europe1.fr va évaluer l'e-campagne de 12 candidats jusqu'au 14 mars. Aujourd'hui sur le gril : Valérie Pécresse.

LE SITE DE CAMPAGNE

Son site de campagne est-il participatif ?

La candidate UMP dispose "d’un site classique" et également d’un site participatif qui réunit un millier de personnes, selon son équipe de campagne. Sur ce dernier, idforte.fr, les internautes peuvent diffuser leur point de vue sur les problèmes qu'il rencontrent en IdF.

Le design du site est-il réussi ?

Sur quatre colonnes, le site paraît au premier coup d’œil un peu chargé et le mélange vert-rouge-orange-bleu n’arrange rien.

Le site est-il fonctionnel ?

L’agora carte notamment sur le site de campagne permet de localiser, de manière très pratique, les problèmes signalés par les internautes.

Le site est-il réactif ?

Le site de campagne est réactualisé de manière régulière, plusieurs fois par semaine, y compris le week-end.

LES RESEAUX SOCIAUX

Le candidat est-il actif sur Facebook ?

La photo est choisie. Sur sa fanpage Facebook, Valérie Pécresse s’affiche avec le très populaire David Douillet à ses cotés. Mais son compte lui sert surtout à diffuser ses communiqués de presse et l’interactivité avec les internautes y est presque inexistante.

Le candidat écrit-il sur Twitter ?

"@vpecresse repartie du PSG avec le maillot de Makelele", "@vpecresse, dans le RER, avec @nk_m de retour d’Epinay" : le site de micro-blogging sert surtout à la candidate à lister ses déplacements de campagne et a lancé quelques piques à ses adversaires : "Le projet 2010 de Huchon est presque la reproduction de 2004, certaines de mes propositions en plus" ou encore "Huchon 2004-2010 : copier/coller", peut-on lire sur son compte. Encore une fois, la candidate en profite peu pour rebondir sur les tweets des autres internautes.

Le candidat twitte-il régulièrement ?

La ministre twitte régulièrement, plusieurs fois par semaine. Selon son entourage, "elle l’alimente toute seule ou alors envoie un SMS à son équipe qui le met tout de suite en ligne". Seule réserve : le compte est peu personnel. Le point de vue de la candidate sur l’actualité est également peu développé.

Le candidat a-t-il un nombre important d’amis et de followers ?

Avec 3.500 supporters sur sa page Facebook et 2.300 followers sur Twitter, la ministre plane largement au dessus des autres candidats.

L’IMPACT DE L’E-CAMPAGNE

Le candidat sait-il bien vendre sa campagne web ?

En décembre, l’équipe de campagne de Valérie Pécresse a chargé une agence de publicité de placer sur internet des "bannières pour drainer du trafic" sur le site de campagne. Reste que ces bannières se sont retrouvées sur certains sites d’info, s’attirant immédiatement les foudres des internautes.

Le candidat est-il innovant ?

Depuis la mise en place de son agora carte, la candidate a peu innové, si ce n’est pour reprendre la pizza 2.0, lancée pour la présidentielle de 2007 par Yves Jégo. Le principe : au quartier générale de Valérie Pécresse, la péniche Equité, des "facebookeurs, twitteurs et blogueurs" se retrouvent le mardi autour d'un candidat UMP et autour de pizzas, "pour échanger sur l'actualité". Au final, l'initiative a largement été qualifiée "d’indigeste" sur la toile.

Fait des efforts. Mais peut encore soigner la présentation et les réseaux sociaux.

- Et vous, que pensez-vous de l'e-campagne de Valérie Pécresse ?