Juppé : "je n’ai jamais dit que je serai candidat à la présidence de l’UMP"

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INTERVIEW E1 - Le maire de Bordeaux assure ne pas être intéressé par la fonction.

"Il faut serrer la visse". Le congrès de l’UMP est prévu pour fin novembre prochain. Alain Juppé, invité mercredi matin d’Europe 1, a nié que le parti n’ait pas les moyens de le financier : "non, nous avons fait réaliser un audit, qui a fait ressortir que l’UMP est endetté pour deux raisons. D’abord parce qu’elle acheté son siège. Et en face de ses dettes, il y a donc un actif, qui est le bien immobilier. De l’autre côté, parce qu’on a dépensé beaucoup d’argent pendant la campagne présidentielle, il faut serrer la visse. Nous avons engagé, avec le triumvirat, et Luc Chatel un plan d’économies -1,5 million d’euros en année pleine – qui va nous permettre de faire face aux échéances prochaines"

"Je ne cherche pas à régler des comptes". Interrogé sur l’affaire Bygmalion et ses conséquences, Alain Juppé assure ne pas vouloir "jouer le rôle de justicier. Je ne cherche pas à régler des comptes. Sur le passé, il y a de procédures judiciaires en cours, c’est à elles d’établir la vérité. Nous, nous essayons de remettre l’UMP sur les rails. Et c’est pour cela que le rendez-vous du congrès est absolument essentiel. Est-ce que nous serons capables de rassembler nos forces et d’élire un président qui incarnera ce nouvel élan, c’est ça la grande question".

"Je n’ai pas exclu d’être candidat aux primaires". Sera-t-il candidat à la présidence de l’UMP, comme il l’a un temps laissé entendre ? "Je n’ai pas exclu d’être candidat aux primaires, je n’ai jamais dit que je serai candidat à la présidence de l’UMP, tout simplement parce que j’ai déjà été président d’un mouvement politique, le RPR, et j’ai épuisé les charmes de cette fonction."

Sa décision de se présenter à la primaire dépendra-t-elle de celle de Nicolas Sarkozy? "Ma décision dépendra de la bonne organisation des primaires. Si on a des vraies primaires largement ouvertes sur l'ensemble de l'électorat de la droite et du centre, alors, en fonction des circonstances, je verrai si je peux servir mon pays", a répondu l'ancien Premier ministre.

>> L’interview en intégralité :

Alain Juppé : "Il n'y a pas d'autres solutions...par Europe1fr