Infirmières bulgares : les deux candidats promettent d'agir

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Administrator User , modifié à
Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont reçu jeudi les familles des infirmières détenues depuis huit ans en Libye et ont promis d'agir en leur faveur en cas d'élection. Les cinq infirmières et un médecin palestinien ont été condamnés à mort en mai 2004 pour avoir inoculé délibérément le virus du sida à des enfants. Cette accusation est jugée fantaisiste par les experts.

"Si je suis élu président de la République, je ferai de la libération de ces femmes et de cet homme une priorité", a affirmé Nicolas Sarkozy. Recevant les familles des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien emprisonnés depuis huit ans et condamnés à mort, le candidat de l'UMP les a assurées de son soutien. "C'est un problème qui concerne la France", a-t-il dit, jugeant que "d'une certaine manière, ces femmes bulgares sont françaises". "On doit réagir et faire en sorte que cette violation des droits de l'homme cesse", a jugé le candidat UMP, en demandant à Mouammar Kadhafi, guide de la Révolution libyenne, d'"entendre cet appel". Ségolène Royal a également reçu les familles des infirmières et du médecin emprisonnés. La candidate socialiste a fait savoir qu'elle souhaitait "tout faire pour obtenir la libération" des infirmières et du médecin, "en particulier dans le cadre d'une dimension européenne". Ségolène Royal a ajouté : "Je crois que c'est à ce niveau-là maintenant que la mobilisation doit se faire".