Le contexte. Après une cure d'austérité médiatique, François Fillon revient sur le devant de la scène. Sur TF1, dimanche soir, l'ancien Premier ministre a entretenu le suspense sur sa candidature à la présidentielle de 2017. Il devrait en dire un peu plus, mardi en fin d'après-midi, devant près de 700 militants réunis à la Maison de la Mutualité, à Paris. Là où Nicolas Sarkozy avait réuni ses partisans, au soir de sa défaite, le 6 mai dernier.
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Fillon est-il attendu ? Qu'ils soient copéistes ou fillonistes, les militants UMP sont satisfaits que l'ancien Premier ministre reprenne enfin la parole. "Il était temps qu'il revienne pour qu'on ne lui colle pas une image d'intermittent de la politique", tranche Eve, une jeune militante parisienne, qui a soutenu Jean-François Copé, lors de la bataille pour la présidence de l'UMP. "Par respect pour ses militants, il était important qu'il vienne leur parler aujourd'hui".
Une alternative à Copé. Laurence, elle, se félicite du retour de François Fillon, au nom des valeurs qu'il défend. "On a nous a beaucoup critiqués sur notre droitisation. Cela fera du bien d'entendre quelqu'un qui fait un peu plus consensus", estime la jeune femme.
Mieux à faire que la bataille de l'UMP. Pour Nicolas, filloniste de la première heure, l'ancien Premier ministre ne devrait pas se représenter à la présidence de l'UMP, en septembre. "Je crois qu'il a mieux à faire et que sa vraie valeur ajoutée se situe au-delà", estime ce militant. Président tout court plutôt que président de l'UMP.