Hollande veut "arriver jusqu'au bout"

Après avoir dévoilé son programme jeudi, François Hollande va débattre avec Alain Juppé sur France 2.
Après avoir dévoilé son programme jeudi, François Hollande va débattre avec Alain Juppé sur France 2. © Capture écran France 2
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Revivez la prestation du socialiste dans l'émission de France 2 Des Paroles et des Actes.

Après avoir dévoilé les "soixante propositions" de son projet présidentiel, François Hollande était l'invité principal jeudi soir de l'émission de France 2 Des paroles et des actes, où il a débattu avec le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

"Bien sûr, Nicolas Sarkozy a des qualités de combattant, il ira jusqu'au bout. Ce que je mets en cause, c'est son comportement et sa politique mais sur le champ de la bataille, il faut garder son armure. Moi je veux une armure solide, car nous sommes à 3 mois du but et je dois garder toutes mes armes si je veux arriver à bon port", conclut le candidat socialiste.

23h00. "Je ne me détermine pas par rapport à lui". "il (Nicolas Sarkozy) a l'air d'avoir des états d'âme, qu'Alain Juppé ne désespère pas", ironise-t-il. "Pourquoi je n'ai pas voulu prononcer le nom de Nicolas Sarkozy ? Parce que je ne veux pas être obsessionnel", lâche-t-il.
 

 22h56. François Hollande élude la question "Bayrou". "Je ne vais pas me préoccuper de l'un, de l'autre. Je ne veux me préoccuper que des Français".

"Je veux que les gens soient convaincus qu'il faut changer les choses. Chacun sait que ça va être dur et l'essentiel, c'est qu'il faut que les efforts soient justes. C'est le sens de mes réformes structurelles, réitère François Hollande. 

22h45. Dernière passe d'armes. "Depuis 20 ans, le favori de Janvier n'a jamais été l'élu du mois de mai", lance Alain Juppé. "Laissez moi être le favori du mois de janvier et en mai, les électeurs choisiront, réplique François Hollande.

22h40. Les deux hommes s'écharpent sur "l'arrogance". Accusé d'"arrogance" par Alain Juppé, le socialiste répond : "en matière d'arrogance, chacun a à faire son examen de conscience".

22h35. Hollande tacle Juppé sur la TVA. Alors que la TVA sociale s'invite dans le débat, le socialiste lance à Alain Juppé : "augmenter la TVA, vous en avez l'expérience, vous l'avez augmentée de 2 points", en référence à 1995, lorsqu' Alain Juppé était Premier ministre.

22h30. Trait d'humour. "Je ne suis ni président, ni candidat", lance au détour d'une argumentation Alain Juppé. Réponse de Hollande : "ne perdez pas espoir".

26.01 François Hollande et Alain Juppé invités de Des Paroles et des actes sur France 2. 930620

© FRANCE 2

22h23. Juppé critique le "contrat productif". "Il n'y a rien dans ce contrat productif, rien qui puisse booster la croissance", lance-t-il à propos de ce dispositif du programme présidentiel de François Hollande. "Il est normal que les TPE payent moins d'impôts sur les sociétés. Les grandes ont des moyens pour en payer moins", explique le socialiste.

22h15. Jouanno au secours de Juppé. "@juppealain : arguments contre arguments. La croissance paiera la dette : un argument servi depuis 30 ans qui nous a mené à la crise", écrit sur son compte Twitter la sénatrice UMP Chantal Jouanno.

22h10. Vif échange sur le dette publique. "La dette publique a doublé depuis 2002. Vous allez dire 'il y a eu des évènements extérieurs', mais il y a eu aussi des choix injustes, inefficaces", accuse François Hollande. Réplique de Juppé : " Ce bilan est évidemment caricatural. Depuis 1981, aucun budget n'a été présenté en équilibre". "Je n'ai rien compris à votre programme fiscal et budgétaire", tacle-t-il.

"Vous êtes un peu trop sûr d'avoir tourné la page", lance le ministre des Affaires étrangères au candidat PS. 

22h00. Et les alliances de second tour ? "Ceux qui soutiendront ma candidature ont vocation à gouverner avec moi", lance François Hollande." François Bayrou trouve que mon projet n'est pas bon, je ne vois pas comment il pourrait alors participer à un gouvernement". "Je me désiste toujours pour le candidat de gauche le mieux placé face à la droite", affirme-t-il par ailleurs, répondant ainsi à Jean-Luc Mélenchon.

Refusant toujours de citer son nom - "je veux parler de l'avenir. Le passé ne m'intéresse plus" - François Hollande est questionné sur Nicolas Sarkozy, en particulier sur la couverture de Paris Match en 2005 (Les deux hommes avaient pris la pose ensemble, NLDR). "Nous étions deux chefs de parti, nous avons débattu. Nous nous sommes peu revus depuis", confie-t-il avant de laisser échapper une fois le nom du chef de l'Etat. Le candidat PS a ensuite assuré que la page Sarkozy "va être tournée", comme François Mitterrand avait tourné celle de Valéry Giscard d'Estaing, en 1981.

21h50. Que fera le candidat PS des réformes votées sous Sarkozy ? Interrogé sur le service minimum, François Hollande affirme : "je maintiendrai le service minimum" dans les transports. "Je ne perds pas mon temps. Il y a une loi, elle marche". Le candidat socialiste veut cependant supprimer les peines plancher pour les récidivistes. "Ce sont les juges qui doivent fixer la peine", dit-il.

21h48. Hollande s'explique après ses propos sur la finance. "Je veux un système bancaire qui prête (..). La finance, c'est aussi des rémunérations folles notamment aux traders. Bien sûr qu'il faut lutter contre la finance", réaffirme-t-il. Le socialiste s'en était pris au "monde de la finance" lors de son premier grand meeting dimanche dernier.

21h45. Au même moment, Arnaud Montebourg confirme sur Twitter. "Demain je retourne chez Lejaby avec Madame Assya Hiridjee, cofondatrice de Princesse Tam Tam, avec un projet industriel Made in France", écrit le député socialiste.

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21h40. Le dossier "Lejaby" sur la table. "Il y a quelque chose à faire pour Lejaby. J'ai mandaté Arnaud Montebourg pour chercher des repreneurs", affirme François Hollande. Ces femmes veulent être dignes dans leur activité, je les aiderai jusqu'au bout si je suis élu président".

21h33. Hollande parle fiscalité. "La défiscalisation des heures supplémentaires, ce sont 4 milliards d'euros que nous récupérons" explique-t-il. Le socialiste veut aussi "plafonner les niches fiscales". "La TVA sur le bâtiment est une bonne disposition. Sur la restauration, j'aurai un discours de vérité avec les restaurateurs", prévient-il par ailleurs, estimant qu'il n'y a pas eu assez de contreparties.

21h30. Yves Jégo tacle Hollande. Sur Twitter,  le député radical et ancien ministre du gouvernement Fillon lâche : "la décentralisation, ça ne réduit pas le taux de dépenses publiques".

21h25. " Nous avons un système encore trop centralisé". "Il y a trop de choix qui remontent à Paris, alors qu'ils pourraient l'être au niveau local", estime François Hollande.

21h21. Hollande s'explique sur ses prévisions de croissance. "Ma politique, c'est de prendre des solutions difficiles et en même temps de soutenir la croissance". Interpellé sur le caractère peut-être trop optimiste de sa prévision de croissance à 2% au-delà de 2013, le socialiste rétorque : "2% de croissance, c'est ce que nous avons été capable de faire en dehors de la crise. J'ai été extrêmement prudent sur les prévisions de croissance".

21h14. "Il faut être capable d'unir". Interrogé sur son caractère considéré trop consensuel par certains, il affirme : "ceux qui m'ont considéré comme trop gentil ont peut-être vécu une période plus difficile ces derniers temps". Mais il ajoute aussitôt : "Il faut être capable d'unir (...). Je suis un homme de solutions, pas de problèmes". 

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© Capture écran France 2

21h12. "La confiance, c'est le mot clé". Le socialiste dénonce "des comportements en haut de l'Etat qui n'ont pas été normaux"."Je dois donner confiance aux Français", ajoute-t-il.

21h10. Hollande évoque François Mitterrand. " J'ai ma part d'authenticité, de vérité comme aurait dit François Mitterrand. Je n'ai pas à jouer un personnage, j'ai à être moi-même"", affirme le socialiste.

21h05. Hollande revient sur son régime. Interrogé sur sa récente perte de poids , François Hollande déclare : Il voulait "être présentable pour se présenter". "Ce n'était pas de la communication, c'était être en harmonie avec moi-même", ajoute-t-il.

21h. Ses origines. "Mon père était anti-gaulliste. J'ai appris la politique grâce à lui", confie-t-il.

20h55. Hollande veut rassembler. "Je souhaite rassembler, même ceux qui ne voteront pas pour moi", affirme le candidat socialiste. 

20h50. "Je ne suis pas le président sortant". Interrogé sur les propos du chef de l'Etat selon lesquels il quitterait la politique s'il perdait en mai prochain, François Hollande répond : "je ne parle pas de mon retrait, je parle de mon avenir".

. Interrogé sur son statut de favori, François Hollande répond : "quand la mayonnaise prend, il faut éviter qu'elle retombe. Rien n'est jamais acquis. Tout se construit. Tout se mérite".

L'émission est sur le point de commencer.