Le maire UMP de Guérande, Christophe Priou, qui menace mardi de remettre sa démission pour protester l'installation illicite de 150 familles de gens du voyage sur un terrain de football de la commune, a expliqué sa position mardi midi, sur Europe 1. "On a souvent négocié quand il y avait des occupations sauvages. Aujourd'hui, je crois qu'il est temps de dire stop. Quand on tiens un discours raisonné et raisonnables, les gens n'en ont rien à faire", a-t-il dit, visiblement lassé. "Je suis très républicain, je n'ai pas d'états d'âmes pour lutter contre les extrêmes, je ne veux pas qu'il y ait de récupération ou d'amalgames", a encore souligné l'édile, qui a pu constater "une montée en puissance de l'intolérance, des menaces, du sectarisme et une forme de racisme".