Guéant : le tueur portait une caméra "sur la poitrine"

Claude Guéant, qui se trouve depuis lundi à Toulouse, a confirmé l’existence d’une caméra portée par le tueur de Toulouse.
Claude Guéant, qui se trouve depuis lundi à Toulouse, a confirmé l’existence d’une caméra portée par le tueur de Toulouse. © EUROPE 1
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Frédéric Frangeul , modifié à
Le ministre de l’Intérieur a indiqué que le tueur a été vu "avec un appareil d'enregistrement de vue".

"Pour l'instant, le travail continue, nous ne sommes pas plus avancés que ça". Claude Guéant a fait le point sur l’enquête mardi matin sur Europe 1 après la tuerie qui a fait 4 morts, dont trois enfants, dans un collège-lycée juif de Toulouse. Plus de 200 enquêteurs sont actuellement mobilisés pour retrouver cet homme qui aurait également tué trois militaires d'origine maghrébine et antillaise la semaine dernière à Toulouse et Montauban.

"Les vidéo de surveillance ont donné quelques éléments sur le scooter qui a été utilisé par l'assassin à Toulouse, ce sont des éléments fragiles."S'il était identifié, nous aurions beaucoup progressé, nous n'en sommes malheureusement pas là", a-t-il poursuivi. "Une enquête comme celle là demande beaucoup d'efforts, tous ces efforts sont déployés, je suis sûr que nous allons aboutir mais il nous faut encore travailler".           

"Je suis sûr que nous allons aboutir" :

"Un appareil d’enregistrement sur le poitrine"

Claude Guéant, qui se trouve depuis lundi à Toulouse, a par ailleurs confirmé l’existence d’une caméra portée par le tueur, comme le révélait Sud Ouestlundi matin. "C'est un indice qui a été signalé effectivement. C'est un appareil d'enregistrement de vue qui se place sur la poitrine et qui est ajusté par des sangles", a indiqué Claude Guéant. "Je ne sais pas s'il filme tout, mais cet appareil a été vu", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

C'est un appareil "permettant d'enregistrer en grand angle des images et ensuite de les visionner sur l'ordinateur", a précisé le ministre un peu plus tard dans la journée à Toulouse Claude Guéant a ajouté que de telles images "sont faites soit pour les visionner, soit pour les diffuser". Toutefois, elles n'avaient pas, "à sa connaissance", été diffusées mardi matin, notamment sur internet.

Concernant la piste de néo-nazie, le ministre de l’Intérieur a indiqué que les enquêteurs vérifient "toutes les hypothèses". "Des enquêtes ont lieu sur les militaires qui ont pu être chassés de l'armée et qui pourraient avoir à l'esprit un désir de revanche", a ajouté le ministre de l'Intérieur. "C'est une piste parmi d'autres, elle n'est pas spécialement privilégiée", a-t-il conclu.   

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