Le président DVG de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche a profité du conseil municipal de Montpellier pour régler ses comptes avec la maire socialiste Hélène Mandroux. "Vous avez été massivement désavouée par les Montpelliérains et c'est la première fois depuis deux siècles que ça se produit pour le maire de Montpellier", a-t-il dit rappelant qu'au premier tour des régionales, il avait reçu plus de 40% des suffrages contre 11% pour la maire de Montpellier dans la ville. Sans appeler à sa démission, Georges Frêche a mis en garde Hélène Mandroux: "La vie est longue et moi je suis très patient. Je vous en ferai la démonstration, je suis prêt à attendre un an", voire "quatre ans", soit jusqu'aux prochaines municipales. "Mais nous règlerons ce débat devant les électeurs" a-t-il martelé.