Le redécoupage électoral prévoit la suppression de 33 circonscriptions dons 18 détenues par les socialistes. Ces derniers contestent donc ce projet, soulignant que pour être majoritaires à l'Assemblée, ils devront désormais obtenir 51.3% des suffrages. Les socialistes "ne sont pas très bons en calcul et pas très bons en élections, c’est pour cela qu’ils calculent comme ça", a critiqué Patrick Devedjian, le ministre chargé du plan de relance, mercredi sur Europe1. Le Conseil d’Etat a validé les règles posées pour le redécoupage électoral, elles sont donc "équitables", a-t-il estimé.
Retrouvez l'interview en intégralité :
Interrogé sur le plan de relance, le ministre s’est félicité que "la consommation se tienne mieux en France qu’ailleurs". Patrick Devedjian s’est en outre défendu du mauvais bilan des soldes : "la crise a aussi des effets négatifs, le plan de relance a lui seul ne va pas doper la croissance, c’est un amortisseur de la crise". Concernant le chômage, il a insisté sur "les 18.000 demandeurs d’emplois de moins en juin", refusant de débattre de la polémique autour des modes de calcul.
Président du Conseil des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian a encore de nombreux projets notamment de "construire une cité financière à la défense" ou encore de "relancer toute la dimension sportive du département". A 64 ans, il serait "ravi de continuer", jugeant que "l’âge n’est pas rédhibitoire". Répondant à la polémique lancée par Isabelle Balkanysur l’éventuelle candidature de Jean Sarkozy, le ministre a soutenu avoir "d’excellents rapports" avec le fils de président. "Il a du talent, l’âge ne fait rien à l’affaire. Vous connaissez la chanson de Brassens".