Deux élus UMP nient avoir participé aux conventions de Bygmalion

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avec AFP , modifié à
MOI J’ÉTAIS PAS LA - Arnaud Robinet et Pierre Lequiller ont assuré à la justice, bien que leurs noms soient mentionnés, ne pas avoir participé à des conventions facturées par Bygmalion.

L'INFO. Arnaud Robinet a été entendu comme témoin par la police judiciaire, mercredi. Le député de la Marne était en effet cité, dans les documents révélés par Libération, en tant que participant à une convention dont le thème était les retraites et qui avait été facturée par Bygmalion à l'UMP pendant la campagne présidentielle. Il a nié y avoir participé.

"Je n'en avais même pas été informé". "J'ai remis aux enquêteurs une copie de mon agenda, qui montre que je ne pouvais pas être le 21 mars 2012 à cette convention sur les retraites facturée 299.000 euros. Je n'en avais même pas été informé, ce qui est plutôt étrange pour un secrétaire national de l'UMP chargé des retraites", a expliqué celui qui est aussi maire de Reims. Arnaud Robinet a aussi indiqué qu'il avait été questionné sur ses relations avec le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, et avec le directeur général du parti, Eric Césari, mais aussi sur d'éventuels liens avec Bygmalion. "J'ai reçu des cours de média-training de Bygmalion en 2009, mais ils n'étaient pas fictifs", a-t-il précisé.

"Je n'avais pas été invité". Un autre député de l'UMP, Pierre Lequiller, a indiqué avoir été entendu vendredi dernier. Il a expliqué que les questions portaient notamment sur une convention sur l'Europe, dont Libération indiquait qu'elle aurait eu lieu, à en croire sa facture, le 2 mai, jour du débat du second tour de la présidentielle entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. "J'ai déclaré que je n'en avais pas eu connaissance et que je n'avais pas été invité, alors que je suis un spécialiste de l'Europe au sein de mon parti", a déclaré le député des Yvelines.

L'ancien trésorier de l'UMP Dominique Dord a lui aussi été entendu dans le cadre de cette enquête ouverte par le parquet de Paris, tout comme Pierre Lellouche, député de Paris, lundi.

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