Le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud a regretté, dans le rapport d'activité annuel de son institution, la multiplication des "freins" et des "obstacles" sur la voie de la réforme des juridictions financières, enlisée au Parlement. "J’ai formé le voeu, lors de la visite du Premier ministre (François Fillon) à la Cour en janvier 2011, que la réforme soit adoptée par le Parlement en 2011, mais je constate aujourd’hui avec regret que les freins et les obstacles se sont multipliés", déclare l'ancien député socialiste dans ce rapport publié jeudi.