Invité d'Europe 1 mardi, Hervé Morin, président du Nouveau Centre, a réagi à la relaxe générale requise par le parquet dans le procès Chirac. Surpris que le réquisitoire relève qu'"'il n'y a pas eu d'emploi fictif", l'ancien ministre de la Défense a jugé qu'il y avait là "quelque chose d'un peu curieux quand on a en mémoire qu'Alain Juppé a été condamné en tant que secrétaire général du RPR sur ces mêmes emplois fictifs, et que l'UMP a passé l'année dernière une transaction financière avec la ville de Paris pour indemniser celle-ci". "Globalement, le sentiment de nos compatriotes va être de se dire qu'il y a deux types de justice, celle faible à l'égard des puissants et celle intransigeante à l'égard des faibles", a-t-il conclu.