Bettencourt : l'instruction suspendue

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avec AFP

L'instruction du volet "abus de faiblesse" de l'affaire Bettencourt a été suspendue vendredi par le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux, jusqu'au 24 septembre, ont indiqué des sources proches du dossier. Eric Grafmuller, saisi d'une requête en ce sens par les avocats de l'entrepreneur Stéphane Courbit, a motivé son ordonnance, a précisé l'une de ces sources, par la contradiction éventuelle qui pourrait survenir, entre deux décisions de justice à venir, cruciales dans cette affaire concernant Nicolas Sarkozy et onze autres : une ordonnance de renvoi (ou de non-lieu) visant les mis en examen, pouvant être rendue dès la fin juillet par les juges d'instruction, et l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel sur les éventuelles nullités procédurales du dossier, rendu le 24 septembre.

Les avocats de Stéphane Courbit, Mes Francis Teitgen et Alexis Werl, ont estimé que "la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux montre ainsi le respect qu'elle porte aux droits des parties, et sa volonté de délibérer sereinement pour répondre aux questions de principe qu'elle va devoir trancher" dans son arrêt du 24 septembre. Le parquet de Bordeaux a rendu le 28 juin ses réquisitions dans ce volet des abus de faiblesse qui ont pu être commis aux dépens de Liliane Bettencourt par son entourage.