Bernadette Chirac : "Mais qu'est-ce qu'il me veut, Juppé ?"

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INTERVIEW E1 - Bernadette Chirac n'apprécie pas le candidat préféré de son mari pour la présidentielle de 2017. Et elle le dit et redit sans langue de bois.

Bernadette Chirac ne désarme pas. A l'occasion de l'opération "Plus de vie" sur France 3 pour récolter des fonds en faveurs des personnes âgées qui vivent à l'hôpital, la présidente de la fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France était l'invité d'Europe 1, vendredi matin.

L'occasion pour elle de répéter tout le bien qu'elle pense d'Alain Juppé, elle qui ne jure que par Nicolas Sarkozy : "je ne suis pas très aimée par les politiques. Récemment, à un enterrement d'une de mes meilleures amies, on m'a demandé de me mettre au premier rang avec les Rothschild. J'ai obéi et j'en ai même été honorée. Et je voyais un monsieur, sur la droite, de l'autre côté du cercueil, qui n'arrêtait pas de me regarder. J'ai fini par comprendre que c'était Juppé. Mais qu'est-ce qu'il me veut Juppé ? Je n'ai rien à donner à Juppé", a lancé l’ancienne Première dame, qui n’en est pas à son coup d’essai.

Le 29 septembre, déjà sur Europe 1, Bernadette Chirac lançait les hostilités contre un Alain Juppé qui "n'attire pas les gens, les amis, les électeurs éventuels. Il est très, très froid".

Bernadette Chirac : "Juppé n'attire pas les gens"par Europe1fr                               

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La réponse de Juppé. Ces propos ont peiné Alain Juppé. "il y a bien longtemps que cette image appartient au passé, il faut vivre avec son temps", avait-il répondu le jour même, ajoutant n'avoir "pas envie de répondre à Madame Chirac" et préférant parler de son mari, beaucoup plus sympathique à son égard. "Vous savez, Jacques Chirac est un fidèle, il ne change pas d'avis (…) Il m'a confirmé son jugement, que j'étais 'le meilleur d'entre nous'. Il persiste...", a souri Alain Juppé.

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Hollande ? "Sympathique et drôle". Invitée à en dire un peu plus sur ses inimitiés en politique, Bernadette Chirac ne se fait pas prier très longtemps. "Il y a quelque chose qui me déplait fortement, pire, qui me fait beaucoup de peine. Le ministère de l'Intérieur – sans doute que le président de la République a donné son accord – m'a chassée de mon canton. Hollande, il passe, il passe… Après, ça sera autre chose. C'était un très bon président du Conseil général de Corrèze. Il est sympathique, il est drôle."