Affaire Bettencourt : tous les épisodes précédents

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3 juillet 2012. Des perquisitions menées chez Nicolas Sarkozy. Le juge bordelais Jean-Michel Gentil, en charge du dossier, a perquisitionné, mardi matin, deux lieux fréquentés par l'ancien chef de l'Etat : son bureau depuis qu'il a quitté l'Elysée, rue de Miromesnil dans le 8e arrondissement de Paris et le domicile de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, situé dans le 16e arrondissement. Aucune saisie n'a été effectuée selon l'avocat de l'ancien président mais le magistrat est ensuite allé récupérerl'agenda de Nicolas Sarkozy consigné chez un huissier.

17 juin 2012. Sarkozy contre-attaque. Déchu de son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy fournit au juge en charge de l'affaire Bettencourt une copie de son agenda 2007, révèle le Journal du Dimanche. Le but est de démontrer que les "prétendus rendez-vous secrets" de Nicolas Sarkozy au domicile des époux Liliane et André Bettencourt n'ont "matériellement pas pu avoir lieu" selon son avocat, Me Thierry Herzog.

11 juin 2012. De nouveaux personnages visés. L'avocat Pascal Wilhelm, ex-mandataire de Liliane Bettencourt, et l'homme d'affaires Stéphane Courbit sont placés en garde à vue à Paris, soupçonnés d'abus de faiblesse au détriment de l'héritière de L'Oréal.

23 mai 2012. L'enquête se rapproche de Sarkozy. Le juge en charge de l'affaire se focalise sur le circuit emprunté par l'argent occulte des Bettencourt et semble de plus en plus persuadé qu'il a servi à financer la vie politique. Cela pourrait être le cas de la campagne électorale de Nicoals Sarkozy en 2007, affirme Le Monde, qui publie des extraits de procès verbaux d’audition.

21 avril 2012. Banier sommé de s'expliquer. Deux actionnaires minoritaires de L'Oréal sont persuadés que ce proche de Liliane Bettencourt a été employé pour sa seule proximité avec l'héritière. Ils ont donc déposé une plainte avec constitution de partie civile contre François-Marie Banier, qu'ils accusent d'avoir bénéficié d'un contrat de complaisance.

3 avril 2012. "Une boule puante", selon Sarkozy. "Comme toujours avant la présidentielle, il y a un certain nombre de boules puantes, c'est classique, ça ne surprend personne, ce n'est pas pour autant que c'est avéré". Ainsi s’est défendu Nicolas Sarkozy sur Canal Plus. "Je voudrais dire une chose sur les comptes de ma campagne de 2007. Ils n'ont été contestés par personne. La commission des comptes de campagne a certifié ces comptes en disant ‘il n'y a pas un centime dont on se demande d'où il vient, il n'y a pas une dépense dont on se demande par qui elle a été financée’", a martelé le candidat de l'UMP.

2 avril 2012. L’ex-majordome mis en examen. L’homme est accusé d’avoir enregistré pendant un an des conversations tenues chez la milliardaire. Ces écoutes sont à l’origine de toute l’affaire. L’ancien majordome a été mis en examen pour "atteinte à l'intimité de la vie privée"

29 mars 2012. Fillon "s'étonne" d'une décision de justice, puis "retire".  "Ce que je peux remarquer, c'est qu'il y a quand même des coïncidences : à chaque fois que François Hollande est un peu en difficulté dans les sondages, on trouve de nouvelles affaires qui naissent ou réapparaissent. On peut s’étonner sur les raisons qui conduisent à écrouer cet homme", déclare le Premier ministre sur France Inter avant de se rétracter quelques minutes plus tard, reconnaissant avoir "immédiatement regretté la phrase prononcée"."J'ai des opinions personnelles mais je suis Premier ministre et je suis garant aussi du bon fonctionnement des institutions judiciaires et je retire cette phrase", a expliqué François Fillon.

23 mars 2012 : Patrice de Maistre incarcéré. L’ancien gestionnaire de fortenue d Liliane Bettencourt a été placé en détention provisoire des "faits nouveaux imputables à l'intéressé", sous les qualifications d'abus de faiblesse et d'abus de biens sociaux, ont été découverts, expliquait un communiqué du procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud. L’homme est mis en examen pour des faits d'escroquerie, d'abus de confiance, d' abus de biens sociaux, de blanchiment et d'abus de faiblesse.

9 février 2012. Nouvelle mise en examen pour Eric Woerth. Après 9 heures d'une nouvelle audition, l’ex-ministre a finalement été mis en examen pour recel "à raison d'une présumée remise de numéraire qui lui aurait été faite par M. Patrice de Maistre", selon un communiqué du parquet de Bordeaux.

8 février 2012 : Eric Woerth mis en examen. Au terme de 12 heures d’audition, l’ancien ministre a été mis en examen pour "trafic d’influence passif" par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil. Eric Woerth est soupçonné d'avoir reçu de la part de Liliane Bettencourt - en tant que trésorier de l'UMP - des sommes dépassant le plafond légal pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. 

31 janvier 2012 : les écoutes téléphoniques jugées recevables. La Cour de Cassation a décidé de valider les écoutes téléphoniques pirates réalisées par le majordome de l’époque de Liliane Bettencourt. Ces écoutes avaient été remis aux enquêteurs par Françoise Bettencourt-Meyers, qui tentait alors de prouver que sa mère était victime d'abus de faiblesse de la part de membres de son entourage, et notamment de la part du photographe François-Marie Banier. Mais le contenu des écoutes suggéraient aussi des opérations financières destinées à échapper au fisc, des interventions de l'Elysée dans la procédure en abus de faiblesse, ainsi que des liens troubles entre Liliane Bettencourt et l'ancien ministre du Travail Eric Woerth et son épouse Florence.

19 janvier 2012 : Liliane Bettencourt entendue par un juge. Pour la première fois, la milliardaire a été auditionnée comme partie civile par le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil, en charge de l'enquête sur les abus de faiblesse. L'héritière de l'Oréal a été entendue le 19 janvier à son domicile de Neuilly-sur-Seine, pendant près d'une heure, mais l’information n’a été révélée que 11 jours plus tard.

18 janvier 2012 : Liliane Bettencourt reste sous tutelle. L’héritière de L’Oréal réclamait une curatelle renforcée, moins contraignante que la tutelle, mais la cour d’appel de Versailles a rejeté sa demande. Sa fille Françoise Bettencourt-Meyers et ses deux petits fils Nicolas et Jean-Victor restent donc ses tuteurs

10 janvier 2012 : Le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 intéresse les juges d'instruction chargés de l'affaire Bettencourt. Les milliers de documents, justifiant des dépenses mais surtout des recettes du candidat Sarkozy, déposés à la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) vont être passés au peigne fin par le juge Jean-Michel Gentil.

15 décembre : Patrice de Maistre est mis en examen pour abus de faiblesse, complicité d'abus de confiance et escroquerie aggravés par état de vulnérabilité au préjudice de Liliane Bettencourt, ainsi que pour blanchiment, L'ancien gestionnaire de fortune de la milliardaire a été laissé libre sous contrôle judiciaire.

14 décembre : le photographe François-Marie Banier et son compagnon Martin d'Orgeval sont mis en examen, le premier pour abus de faiblesse, abus de confiance et escroquerie aggravés et blanchiment, passibles de sept ans de prison et le second pour abus de faiblesse, blanchiment et recel, passibles de cinq ans de prison. Les deux hommes seront entendus sur le fond courant janvier d'après l'avocat de Martin d'Orgeval. Le juge Jean-Michel Gentil leur a simplement notifié qu'une procédure était ouverte à leur encontre.

12 décembre : le photographe François-Marie Banier et son ami Martin d'Orgeval, soupçonnés d'abus de faiblesse sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, sont placés en détention à la prison de la Santé à Paris dans l'attente de leur audition par un juge d’instruction à Bordeaux.

22 novembre : Une ardoise de 77 millions auprès du fisc. En raison de ses nombreux placements bancaires dissimulés, Liliane Bettencourt devrait plus de 77 millions d'euros aux impôts. Une somme bien plus importantes que prévue car ses comptes cachés à l'étranger se sont révélés bien plus fournis qu'annoncé.

18 novembre : La tutelle de Liliane Bettencourt est maintenue. La Cour d'appel de Versailles confirme le placement sous tutelle provisoire de l'héritière de L'Oréal à la demande de sa fille, sur le fondement d'une expertise qui conclut à un état de démence. Liliane Bettencourt reste donc sous tutelle de sa fille. 

4 novembre : La justice renvoie la mère et la fille dos-à-dos. La milliardaire demande à la cour d'appel de Versailles d'aménager sa mise sous tutelle afin que seul Jean-Victor Meyers, enfant de sa fille Françoise Bettencourt-Meyers, soit désigné comme tuteur. La justice temporise et demande aux deux parties de trouver un arrangement.

18 octobre : L’ex-avocat de Bettencourt "très choqué". "Quand on a obtenu autant d'argent de sa mère, on la laisse vieillir normalement". Me Georges Kiejman, l'ancien avocat de Liliane Bettencourt, a fustigé mardi matin sur Europe 1 l'attitude de la fille de la milliardaire, Françoise Meyers-Bettencourt, au lendemain de la mise sous tutelle de l'héritière de L'Oréal. "Elle a gagné en quelque sorte en se tirant une balle dans le pied", a estimé l'avocat qui s'est dit "très choqué par ce qui est en train de se passer".

17 octobre : Liliane Bettencourt placée sous tutelle. L'héritière de L'Oréal va être placée sous la tutelle de son petit-fils aîné Jean-Victor Meyers, ses biens et son patrimoine étant placés sous la tutelle de sa fille Françoise et de ses deux-petits fils, suite à la décision du juge de Courbevoie. Un rapport indique que Liliane Bettencourt souffre d'une "démence mixte" et d'"une maladie d'Alzheimer à un stade modérément sévère"

15 octobre : Bettencourt menace de partir à l'étranger. Liliane Bettencourt a brandi la menace de partir "à l'étranger" si la décision qui doit être rendue lundi par la juge des tutelles de Courbevoie devait la placer sous l'autorité de sa fille Françoise. "Si c'est cela, je pars à l'étranger. Si ma fille s’occupe de moi, j’étoufferai", a déclaré l'héritière de L'Oréal, dans une interview au Journal du Dimanche.

13 octobre : Perquisitions aux cabinets de Mes Wilhelm et Kiejman. Deux perquisitions ont eu lieu, à la demande du juge d’instruction bordelais Jean-Michel Gentil, qui enquête sur l’abus de faiblesse dont aurait été victime Liliane Bettencourt. Les cabinets des avocats parisiens Me Pascal Wilhelm, le protecteur de Liliane Bettencourt et de son confrère Me Georges Kiejman, ancien conseil de la milliardaire ont été passés au crible.

4 octobre : La mise sous tutelle examinée. Un juge a examiné l'éventuel placement sous tutelle de Liliane Bettencourt, réclamé par sa fille. Une audience à huis clos. La décision sera rendue le 17 octobre prochain.

3 octobre : Liliane Bettencourt veut faire annuler une expertise. Les avocats de Liliane Bettencourt ont déposé lundi une requête devant la cour d'appel de Bordeaux pour demander la "nullité d'une expertise médicale" de la milliardaire, menée en juin dans des conditions contestées, a-t-on appris auprès de l'entourage de la milliardaire.

1er octobre : Liliane Bettencourt prête à la "guerre nucléaire". L'héritière de L'Oréal a fait part de son intention d'annuler diverses donations ainsi qu' un accord passé fin 2010 où les deux femmes faisaient la paix , écrit le Journal du Dimanche.

30 septembre : Isabelle Prévost-Desprez entendue. L'ancienne juge d'instruction a été convoquée à un "entretien préalable à l'engagement de poursuites disciplinaires" après ses propos mettant en cause Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt publiés dans le livre Sarko m'a tuer. Après deux heures et demie d'entretien, l'avocat de la juge, Me Lev Forster, a indiqué qu'""aucune décision n'a été prise et aucun délai pour la prise de décision n'a été indiqué".

28 septembre : Philippe Courroye bientôt entendu. Le procureur de Nanterre et son adjointe Marie-Christine Daubigney ont été convoqués par la juge parisienne Sylvia Zimmermann, en vue d'une mise en examen dans l'enquête sur la violation présumée des sources d'un journaliste du Monde qui enquêtait sur l'affaire Bettencourt. L'actuel directeur général de la police nationale (DGPN) et l'actuel patron de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini, devraient aussi être reçus dans la semaine par un juge d'instruction dans le cadre de l'affaire des fadettes dans l'affaire Bettencourt.

Dans une interview à Libé, Claire Thibout, l'ancienne comptable des Bettencourt, confirme la valse des espèces destinées au financement politique chez ses ex-patrons et l'épisode des 50.000 euros destinés à Eric Woerth. Par l'intermédiaire de son avocat, ce dernier dément et affirme à nouveau "qu'il n'a jamais reçu d'espèces occultes des Bettencourt".

20 septembre : Prévost-Desprez entendue comme témoin. La juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez a été convoquée par le tribunal de grande instance (TGI) de Bordeaux où elle  a été entendue comme témoin dans le cadre de l'affaire Bettencourt, après ses propos sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. La magistrate a  quitté le tribunal après deux heures d'audition. Isabelle Prévost-Desprez est sortie calmement par une porte de côté du TGI, affirmant à des journalistes présents être "parfaitement sereine", mais se refusant à tout autre commentaire.

14 septembre : l'ex-comptable à nouveau entendue. Claire Thibout a confirmé devant le juge Jean-Michel Gentil ses déclarations sur des remises d'argent de Liliane Bettencourt à des hommes politiques avant la présidentielle de 2007.

13 septembre : l'enquête judiciaire sur Liliane Bettencourt et ses liens avec le pouvoir relancée. Plusieurs auditions à Bordeaux, dont celle de la magistrate Isabelle Prévost-Desprez sont susceptibles de relancer l'affaire.  La présidente de la chambre correctionnelle de Nanterre, dessaisie en 2010 d'un des dossiers de l'affaire après un imbroglio entre magistrats, devait initialement s'expliquer mercredi sur ses déclarations mettant en cause le président Nicolas Sarkozy. Sans explications, la convocation avait été ajournée.

10 septembre. Le directeur général de la police française reconnaît avoir ordonné l'identification de la source d'un journaliste du Monde qui avait publié en 2010 un article sur l'affaire Bettencourt embarrassant pour l'ex-ministre Eric Woerth.

1er septembre : Le Monde dénonce une "violation de la loi sur le secret des sources pour tenter de colmater les fuites du dossier Bettencourt".  Sur son site Internet , le quotidien du soir révèle jeudi que la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a bien examiné les appels téléphoniques de son journaliste Gérard Davet, qui enquêtait sur l'affaire Bettencourt-Woerth -  auteur du livre Sarko m'a tuer.

31 août :  Selon des extraits de Sarko m'a tuer, un livre publié par deux journalistes du Monde, la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez - déchargée du volet sur l'abus de faiblesse reproché à François-Marie Banier en 2010 - un témoin aurait vu Nicolas Sarkozy, alors président de l'UMP, se faire remettre des espèces au domicile de la milliardaire.  L'Elysée a fermement démenti ses allégations.

11 juillet : Liliane Bettencourt a été auditionnée par la juge des tutelles de Courbevoie après la demande de mise sous protection judiciaire déposée fin juin par sa fille Françoise.

5 juillet : Françoise Bettencourt-Meyers a déposé une requête demandant la révocation du mandat de protection de sa mère, tout en exhortant le juge des tutelles de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, à prendre des mesures judiciaires

29 juin : Le tribunal correctionnel de Bordeaux a constaté la fin des poursuites contre François-Marie Banier, soupçonné d'abus de faiblesse sur l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt. Cette décision résulte du retrait de la plainte de Françoise Meyers, fille de Liliane Bettencourt, à l'origine de l'affaire en 2007. "Le tribunal constate le désistement de la partie civile", a dit le président après une courte audience.

28 juin : La justice a considéré comme valables les enregistrements effectués par le majordome de Liliane Bettencourt. La cour d’appel de Bordeaux a rejeté mardi les demandes d’annulation des enquêtes judiciaires concernant l’héritière de L’Oréal. L’affaire Bettencourt va donc pouvoir poursuivre son cheminement dans les couloirs de la justice.

14 juin : Les trois médecins mandatés par la juge des tutelles Stéphanie Kass-Danno, affirment dans un rapport dévoilé par lemonde.fr que Liliane Bettencourt est atteinte d'une "maladie cérébrale", nécessitant une mise sous "curatelle renforcée". Selon eux, Liliane Bettencourt serait atteinte d’une "altération conjointe des facultés mentales et physiques".

12 juin : Les bisbilles entre mère et fille reprennent par voies de presse interposées. Liliane Bettencourt lance les hostilités dans un entretien au JDD. L'héritière de l'Oréal y affirme que sa fille est "dérangée" et lui conseille de "consulter un psy". Dans l'après-midi, Françoise Bettencourt-Meyers et ses deux enfants répondent dans un communiqué qu'ils ne font pas la guerre à Liliane Bettencourt et que cette dernière est "instrumentalisée" par son entourage.

8 juin : Françoise Bettencourt-Meyers fait une nouvelle demande de placement sous tutelle de sa mère. "Des inquiétudes sont apparues qui font craindre de nouvelles dérives contraires aux intérêts de Mme Liliane Bettencourt", dit-elle dans la requête. Une juge de Courbevoie avait par ailleurs conclu, dans une ordonnance du 25 mars dernier, que "les facultés cognitives de Mme Liliane Bettencourt (étaient) nettement altérées par une maladie cérébrale".

26 mars 2011 : Le parquet de Bordeaux décide de ne pas poursuivre François-Marie Banier. Le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, explique avoir pris cette décision "compte tenu du désistement" en décembre de François Bettencourt-Meyers. La procédure, pour abus de faiblesse envers Liliane Bettencourt, visant François-Marie Banier va donc s'éteindre.

6 décembre : Les avocats de Liliane Bettencourt et de sa fille Françoise Bettencourt-Meyers annoncent la signature d'un accord pour mettre fin au conflit qui les oppose. "Il existe maintenant une famille Bettencourt unie (…) Maintenant, cette histoire est pour nous terminée", affirme Me Metzner, l'avocat de Françoise Bettencourt-Meyers. Cet accord prévoit que François-Marie Banier, l'ami de la milliardaire qui abandonne aussi ses plaintes, et Patrice de Maistre, son gestionnaire de fortune, ne feront désormais plus partie de son entourage. "M. Banier lui-même [renonce] à beaucoup de choses qui lui avait été promises", laisse entendre Me Metzner.

25 novembre : La fille de l'héritière de L'Oréal fait citer devant le tribunal correctionnel de Nanterre le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, et son ancien avocat fiscaliste, Fabrice Goguel, qu'elle accuse d'être complices de l'abus de faiblesse.

17 novembre : La juge des tutelles estime que la demande de mise sous protection de l'héritière du groupe L'Oréal est "recevable". Un nouvel examen médical doit être mené pour résoudre ce débat. La Cour de cassation a par ailleurs décidé de transférer l'ensemble des affaires Woerth-Bettencourt à Bordeaux, afin que la justice retrouve "sa sérénité'

8 novembre :Un ancien chauffeur de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt déclare au site internet Mediapart qu'une employée lui a parlé d'une demande d'argent de Nicolas Sarkozy à la milliardaire en 2007. Dans cet entretien publié lundi par le site d'information, Dominique Gautier explique avoir recueilli fin 2006 ou début 2007 cette confidence de Nicole Berger, ancienne gouvernante aujourd'hui décédée.

29 octobre : Sur Europe 1, le procureur de Nanterre Philippe Courroye annonce qu'il enclenche le jour même la procédure permettant la désignation d'un ou plusieurs juges d'instruction dans l'affaire Bettencour par le biais de l’ouverture d’une information judiciaire.

26 octobre : le procureur général de Versailles, Philippe Ingall, ordonne au procureur de Nanterre, Philippe Courroye, l'ouverture d'informations judiciaires sur les volets de l'affaire Bettencourt concernant Eric Woerth. Ce sont désormais tous les volets de l'affaire Bettencourt qui doivent être "dépaysés".

24 octobre : les ordinateurs de deux journalistes, l'un du Monde et l'autre du Point, sont volés dans les locaux de leur rédaction. Tous deux travaillaient sur l'affaire Bettencourt.

23 octobre : Philippe Ingall, le procureur général de Versailles, demande le dépaysement de la procédure pour "abus de faiblesse" visant François-Marie Banier. Ce dossier était confié à la juge Prévost-Desprez, en guerre ouverte avec le procureur de Nanterre, Philippe Courroye.

22 octobre : Liliane Bettencourt se dit "prête à la bagarre" avec sa fille Françoise Meyers-Bettencourt contre laquelle elle a porté plainte pour "violences morales", dans l'extrait d'un entretien à Europe 1.

20 octobre : Liliane Bettencourt annonce avoir porté plainte contre sa fille pour "violences morales".

14 octobre : Dans une lettre adressée le 11 octobre au procureur de la République, Philippe Courroye, Isabelle Prévost-Desprez, soupçonne l'avocat de la milliardaire, Me Georges Kiejman, d'avoir dissimulé des documents médicaux.

10 octobre : Dans une lettre manuscrite, Liliane Bettencourt affirme qu’elle envisage des poursuites judiciaires pour mettre fin au "harcèlement" dont elle s'estime victime de la part de sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt. L’héritière de l’Oréal a fait ses nouvelles révélations suite à une information dans la presse sur une nouvelle demande de tutelle de sa fille.

6 octobre : François-Marie Banier aurait dû hériter de l’île d’Arros aux Seychelles, selon une lettre écrite par Liliane Bettencourt à sa fille, qui n'aurait dû être révélée qu'après sa mort.

4 octobre : Le site lepoint.fr révèle qu'un aide-mémoire destiné à aider la milliardaire à répondre aux questions de la police, en cas d'audition, a été rédigé par l'entourage de Liliane Bettencourt. L'avocat de la fille de la milliardaire dénonce "une subornation de témoin".

28 septembre : David Sénat, l'ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie au ministère de la Justice, est placé en garde à vue dans le cadre de l'affaire dite Visionex. Mais les enquêteurs auraient découvert à son domicile des documents sur l’affaire Woerth-Bettencourt.

27 septembre : Le procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, annonce avoir décidé pour l’instant de ne pas saisir la Cour de justice de la République. Mais il demande l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction.

20 septembre : L'Oréal annonce avoir rompu le contrat qui le liait à François-Marie Banier et qui comprenait le versement de quelque 700.000 euros par an. Cause invoquée par le groupe de cosmétiques : le "bruit médiatique" de l'affaire Bettencourt.

14 septembre : La cour d'appel de Versailles valide l'enquête à propos des révélations d'enregistrements clandestins de la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez. L'avocat de Liliane Bettencourt, Me Matthieu Boccon-Gibod, annonce immédiatement son intention de se pourvoir en cassation.

13 septembre : Le quotidien Le Monde annonce qu'il va porter plainte contre X pour violation de la loi sur la protection du secret des sources. Le journal du soir accuse directement l'Elysée en Une.

12 septembre : Les services secrets confirment avoir enquêté sur l'affaire Bettencourt, pour connaître d'où venaient les fuites dans la presse.

9 septembre : Des policiers se rendent au siège de l'UMP pour une première perquisition. Ce qu'ils recherchaient ? Une éventuelle trace de réception d'un courrier daté du 12 mars 2007, signé Eric Woerth et adressé à Nicolas Sarkozy, au sujet de l'attribution de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre.

6 septembre : Le contenu d'une lettre envoyée par Eric Woerth à Nicolas Sarkozy révèle que Patrice de Maistre a lui-même demandé au ministre du Travail a être décoré, selon le Monde et Mediapart. Pourtant le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt nie toute intervention directe auprès d'Eric Woerth. Les deux hommes se contredisent.

4 septembre : Deux lettres de remerciements de Patrice de Maistre au ministre Eric Woerth, qui a reconnu il y a deux jours être intervenu pour l'attribution de la Légion d'honneur au gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, ont été saisies par les enquêteurs, assure le JDD.

3 septembre : Une lettre confirme que l'ex-comptable de Liliane Bettencourt fournissait des informations à la fille de l'héritière. Un élément sur lequel s'appuie l'avocat de Liliane Bettencourt pour parler de "pacte de corruption" et remettre en cause les déclaration de l'ex-comptable.

2 septembre : Eric Woerth reconnaît devant l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF), qu'il a bien écrit une lettre pour demander la Légion d'honneur pour Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. De son côté, Pascal Wilhelm, l'avocat de Patrice de Maistre, dément l'existence de "petits papiers" rédigés par l'entourage de la milliardaire pour lui indiquer que répondre aux questions des enquêteurs. Enfin, le jdd.fr révèle que Laurent Solly, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, a été entendu par la brigade financière.

1er septembre : A la demande de la juge Isabelle Prévost-Desprez, les policiers procèdent à une perquisition au domicile de Liliane Bettencourt, à Neuilly-sur-Seine. Dans une lettre à la presse, l'héritière de l'empire L'Oréal, se dit "outrée" par cette perquisition.

30 août : Selon l'Express.fr, Eric Woerth serait bien intervenu auprès de Nicolas Sarkozy, dans l’attribution, en mai 2007, de la Légion d’honneur à Patrice de Maistre, futur employeur de son épouse, Florence Woerth, et gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt.

29 août : Le procureur général près la Cour de Cassation, Jean-Louis Nadal, a annoncé son intention de saisir la Cour de justice de la République concernant le ministre du Travail, Eric Woerth.

28 août : L'avocat de Liliane Bettencourt fait savoir que la milliardaire a modifié son héritage, François-Marie Banier n'est plus son légataire universel.

27 août : L'Ordre des médecins annonce vouloir entendre les médecins qui entourent l’héritière de L’Oréal, pour vérifier son état de "vulnérabilité" physique et psychologique.

25 août : Le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, était à nouveau entendu mercredi matin par la police sur les modalités d'attribution de sa Légion d'honneur.

16 août : Le ministre du Travail est embarrassé par deux nouvelles affaires, toutes deux révélées par le site Mediapart, à l'origine de la polémique. Son entourage dénonce un "acharnement".

4 août : Libération révèle qu'Eric Woerth serait intervenu pour alléger un redressement fiscal dans le cadre de la succession du sculpteur César.

30 juillet : Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt a, de nouveau, été placé en garde à vue, selon les informations du Monde.

29 juillet : Eric Woerth a été entendu par la police dans l'enquête sur la fortune de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt. Le ministre du Travail a tout nié en bloc.

28 juillet : une perquisition a eu lieu mercredi matin au domicile de Françoise Bettencourt-Meyers, fille de l'héritière de L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine. La police a notamment saisi des agendas lui appartenant.

26 juillet : Liliane Bettencourt est auditionnée pendant plus de deux heures par les policiers de la brigade financière. Le même jour, le bureau du secrétariat de la milliardaire a été perquisitionné.

24 juillet : Dans une interview au Journal du Dimanche, Patrice de Maistre jure ne pas avoir embauché Florence Woerth sur ordre de son mari. Il écarte par ailleurs toute idée de financement occulte. Par ailleurs, de nouvelles perquisitions ont eu lieu, à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.

21 juillet : Florence Woerth est entendue par la brigade financière.

19 juillet : Le parquet annonce que Liliane Bettencourt sera prochainement entendue dans le cadre de l'enquête sur les écoutes pirates. De son côté Eric Woerth répète qu'il n'a pas favorisé l'embauche de sa femme.

17 juillet : Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, déclare qu'Eric Woerth est intervenu auprès de lui juste avant l'embauche de sa femme en 2007, selon le procès-verbal de sa déposition de police dont Le Monde publie des extraits.

16 juillet : l'hebdomadaire Marianne publie la copie d'un chèque de 100.000 euros. L'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, assure avoir effectué un retrait en espèces de 100.000 euros à la demande de la milliardaire en décembre 2006, soit quatre mois avant la présidentielle de 2007. Dans le dossier "évasion fiscale", les quatre membres de l'entourage de la milliardaire ont finalement vu leur garde à vue levée après 36 heures d'audition.

15 juillet : quatre personnes, dont François-Marie Banier et Patrice de Maistre, sont placées en garde à vue.

14 juillet : Françoise Bettencourt-Meyers dépose une nouvelle demande de placement sous tutelle de sa mère. Cette dernière lui répond en dénonçant un "acharnement" et annonce un "audit indépendant" de sa fortune. Dans le même temps, Patrice de Maistre s’explique sur les 5 millions d’euros que lui donné l’héritière du groupe L’Oréal : il s’agit d’une "retraite" pour le gestionnaire de fortune. Parallèlement, Eric Woerth est accusé d’irrégularité dans la vente de l’hippodrome de Compiègne, qu’il aurait bradé alors qu’il était encore ministre du Budget. L'information a été démentie par le ministre.

13juillet : La cour d'appel de Versailles rejette l'appel formulé par le procureur de Nanterre Philippe Courroye contre le supplément d'information confié à la juge Isabelle Prévost-Desprez. cette décision laisse à la magistrate indépendante le champ libre pour mener une enquête sur l'abus de faiblesse présumé perpétré par François-Marie Banier à l'encontre de la milliardaire.

12 juillet : Sur Europe 1 et pour la première fois, le ministre du Travail Eric Woerth évoque une démission de son poste de trésorier de l’UMP.

11 juillet : dans son rapport, l’Inspection générale des finances affirme que l’ancien ministre du Budget n’a jamais demandé ou empêché un contrôle fiscal sur Liliane Bettencourt.

10 juillet : Eric Woerth demande dimanche dans le JDD à être entendu par la justice "le plus rapidement possible". Objectif ? Démontrer son innocence. "J'ai besoin de cela. Il faut expliquer, c'est ce que j'essaye de faire depuis trois semaines".

9 juillet : la brigade financière procède à une perquisition au domicile de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, et dans les bureaux de la société Cylmène. Le parquet de Nanterre annonce l'ouverture d'une troisième enquête préliminaire, cette fois sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d'intérêts.

8 juillet : l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, de nouveau entendue par la police, est confrontée pour la première fois à Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de la milliardaire. L'ancienne comptable se rétracte partiellement, mais elle maintient un certain nombre d'accusations, notamment contre Eric Woerth. Mediapart dit maintenir sa première version. Florence Woerth, la femme du ministre, dit elle vouloir être entendue par les enquêteurs "dans les meilleurs délais".

7 juillet : le procureur de Nanterre annonce l'ouverture d'une nouvelle enquête préliminaire sur les affirmations de Claire Thibout, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt. Cette dernière dit avoir retiré 50.000 euros en espèces fin mars 2007 à la demande du gestionnaire de fortune de l'héritière, Patrice de Maistre. Selon LeMonde.fr, les enquêteurs auraient retrouvé les carnets dans lesquels elle consignait ces opérations. De son côté, Eric Woerth annonce qu'il va porter plainte contre X pour dénonciation calomnieuse.

6 juillet: une ex-comptable de Liliane Bettencourt, qui a travaillé douze ans à son service, affirme dans une interview à Mediapart qu'Eric Woerth a reçu, en tant que trésorier de l'UMP, 150.000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy au printemps 2007. Le ministre du Travail rétorque quelques heures plus tard : "je n'ai jamais reçu le moindre euro illégal".

5 juillet : le procureur de Nanterre indique qu'il veut enquêter pour connaître notamment les conditions dans lesquelles Florence Woerth, l'épouse du ministre, a été embauchée pour travailler auprès de Liliane Bettencourt, dans la société Clymène qui gérait sa fortune.

2 juillet : Liliane Bettencourt sort de son silence. Dans une interview à TF1, la milliardaire défend son ami François-Marie Banier, "un homme très intelligent", soupçonné d'abus de faiblesse. Mais l'octogénaire peine à s'expliquer sur le fond de l'affaire, notamment sur les soupçons d'évasion fiscale.

1er juillet : le procès de François-Marie Banier s'ouvre pour quelques heures avant d'être renvoyé sine die. Un supplément d'enquête est demandé. Au cours de l'audience, la représentante du parquet admet avoir informé par avance le gouvernement de sa décision future de classer sans suite une plainte de la fille de Liliane Bettencourt visant les dons d'un milliard d'euros qu'elle a fait à son ami François-Marie Banier.

30 juin :Le Nouvel Observateurrévèle que Patrice de Maistre, le gestionnaire et homme de confiance de Liliane Bettencourt, a retrouvé trace de quatre chèques de la milliardaire, dont l'un établi pour l’association de financement de l’association de soutien à l’action d’Eric Woerth (AFASAEW) en mars 2010".

29 juin : dans une interview au Figaro, Philippe Parini, le directeur général des finances publiques, assure qu'Eric Woerth, quand il était ministre du Budget, n'a donné aucune instruction dans l'affaire Bettencourt.

25 juin : Eric Woerth annonce qu'il a autorisé un contrôle fiscal sur François-Marie Banier, l'ami de Liliane Bettencourt, quand il était ministre du Budget.

21 juin : Eric Woerth annonce que sa femme va démissionner "dans les prochains jours" de la société Clymène. Liliane Bettencourt indique, elle, la régularisation fiscale de ses avoirs à l'étranger.

18 juin : Liliane Bettencourt et François-Marie Banier portent plainte pour "atteinte à la vie privée" après la publication d'extraits d'enregistrements pirates.

16 juin : le site Mediapart révèle des enregistrements pirates réalisés entre mai 2009 et mai 2010 par le maître d'hôtel de Liliane Bettencourt. Ils mettent au jour des opérations financières destinées à échapper au fisc, des immixtions de l'Elysée dans la procédure judiciaire, et des liens troubles entre la milliardaire, le ministre du Travail Eric Woerth et son épouse Florence, qui travaille pour la société Clymène.

Février 2010 : l'héritière de L'Oréal adresse une lettre aux trois experts judiciaires chargés de l'examiner dans laquelle elle refuse une nouvelle fois de se soumettre à l’expertise neurologique ordonnée par le juge. Le 23, le tribunal repousse le procès à juillet.

Décembre 2009 : la fille de Liliane Bettencourt saisit un juge des tutelles pour obtenir la protection judiciaire de sa mère. La demande est refusée le 9 décembre.

Août 2009 : le photographe François-Marie Banier porte plainte contre X pour "diffamation" devant le tribunal de grande instance de Paris.

Février 2009 : à sa demande, Liliane Bettencourt est examinée par un psychiatre. Le certificat médical conclut à sa "parfaite santé d'esprit".

Septembre 2008 : François-Marie Banier est placé en garde à vue par la brigade financière de la PJ parisienne.

Décembre 2007 : Françoise Bettencourt-Meyers porte plainte contre X pour "abus de faiblesse" à l'égard de sa mère, Liliane. Des faits passibles de trois ans de prison et 375.000 euros d'amende.

1996-2007 : en l’espace de 11 ans, près d'un milliard d'euros de dons sont enregistrés à l’attention de François-Marie Banier. Ils prennent la forme de transferts de titres de sociétés immobilières et de tableaux de maître, pour une valeur globale estimée à 20 millions d'euros. Parmi les toiles, on trouve entre autres "Nature morte à la guitare" de Picasso, "L'homme à la pipe" de Fernand Léger et un "Grand nu debout" de Matisse.

1987 : Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, rencontre le photographe François-Marie Banier. Elle accepte de poser pour le photographe qui réalise un portrait pour la revue chic Egoïste.