Pamela Anderson évoque sa relation "extraordinaire et compliquée" avec Julian Assange

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Désormais engagée pour les causes animales et environnementales, l'actrice et modèle a noué des liens très forts avec le lanceur d'alerte Julian Assange.

Son discours dénote une admiration sans borne. Il n'y aucun doute, Pamela Anderson aime Julian Assange, le fondateur de Wikileaks. Dans une interview accordée au JDD dimanche, l'actrice et modèle évoque avec passion la relation "extraordinaire et compliquée" qui les unie.

"Nous nous rejoignons sur beaucoup de sujets". Toujours réfugié dans l'ambassade de l'Equateur à Londres epuis qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, le cybermilitant continue de recevoir exceptionnellement la visite de personnalités. Il y a plusieurs mois, lui et Pamela Anderson se rencontrent par l'intermédiaire d'une "amie commune", la célèbre créatrice de mode Vivienne Westwood. Une complicité naît immédiatement. "Je lui ai rendu visite à plusieurs reprises à l'ambassade. Nous nous rejoignons sur beaucoup de sujets, notamment l'environnement, qui m'a toujours intéressée", confie-t-elle au JDD.

"Un combat très romantique". Fascinée par l'homme, Pamela Anderson raconte : "Au côté de Julian, c'est un combat très romantique et je l'aime pour cette raison : il tente de libérer le monde en l'éduquant. C'est un super prof ! Mais notre relation, extraordinaire, est trop compliquée et personnelle pour l'expliquer ici."

"Il n'y aucune charge contre lui". Le fonda­teur de Wiki­leaks est entre autre accusé de viol en Suède. Un terme "purement diffamatoire", selon l'ex-actrice d'Alerte à Malibu. "Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a aucune charge contre lui. C'est une manigance politique. À partir d'une histoire de préservatif déchiré, on a bâti tout un stratagème pour l'extrader vers les Etats-Unis. Julian a exposé le nom de gens très puissants qui ne reculeront devant rien pour le discréditer", affirme-t-elle, convaincue par l'innocence de son compagnon. À bientôt 50 ans, l'actrice milite aujourd'hui pour que l'Etat français lui accorde sa "protection".