Florent Pagny n'a pas fini son combat contre le cancer du poumon. Invité dans l'émission Sept à huit, qui lui a consacré un portrait exceptionnel dimanche 5 mars 2023, le chanteur a annoncé qu'on lui avait diagnostiqué un "ganglion" avec "des risques de métastases". Il pensait pourtant être en rémission.
"Il y a toujours quelque chose qui finit par réapparaître"
"On a passé des examens il y a très peu de temps, car j'ai eu une énorme quinte de toux, qui m'a rappelé mes débuts, et les images ne sont pas terribles, donc dans trois jours je rentre à Paris pour aller voir ce qui se passe", confie Florent Pagny à la journaliste Audrey Crespo-Mara depuis sa résidence en Patagonie. "Ça ne s'arrête jamais, il y a toujours quelque chose qui finit par réapparaitre, l'autre fois c'étaient les tâches blanches, maintenant c'est un ganglion qui marque, j'ai pas fait le traitement d'immunothérapie alors il faut vite que je retourne le faire", poursuit-il.
"On ne va pas avoir peur"
Florent Pagny se demande si les choses auraient pu être différentes s'il était resté en France. "Si j'avais été en France ces cinq derniers mois peut-être que je n'aurais pas ce ganglion, si j'avais suivi le programme prévu, c'est un peu de ma faute", assure-t-il. "Mais bon on ne va pas avoir peur, flipper, on va faire ce qu'on a à faire".
"Si j'avais été en France, je n'aurais peut-être pas ce ganglion. C'est un peu de ma faute."
— Sept à Huit (@7a8) March 5, 2023
Patagonie, janvier 2023. #FlorentPagny annonce "des images pas terribles" au scanner. Il doit reprendre son traitement d'immunothérapie, interrompu à son départ de France, il y a 5 mois. pic.twitter.com/iYib2KOz5K
"Je peux avoir ce fantasme de mourir comme un vieil indien"
L'interprète de Ma liberté de penser se dit prêt à reprendre son premier traitement, qui avait bien marché. Le chanteur espère toutefois ne pas avoir à traverser cette épreuve et "continuer à revivre normalement". Son combat contre le cancer du poumon est de loin l'expérience "la moins drôle" de sa vie.
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"C'est toujours moi qui décidais des chemins à suivre, là, c'est un accident qui t'oblige à faire les choses autrement", déplore celui qui aimerait finir sa vie "retiré du monde", en Patagonie, avec sa femme Azucena et leurs deux enfants. "Si j'ai la chance de devenir très vieux, il faut envisager de ne plus être en représentation (...) je peux avoir ce fantasme de finir ma vie retiré du monde, et de mourir comme un vieil indien", conclut Florent Pagny.