The Voice 2024 - Olema, 27 ans, a «ensorcelé» les coachs : «On m’a souvent dit que j’étais folle»

Oléma de "The Voice"
Oléma, 27 ans, a ensorcelé les coachs lors des auditions à l'aveugle © TF1/ITV/Bureau233
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Solène Delinger / Crédits photo : TF1/ITV/Bureau233 , modifié à
Les auditions à l'aveugle de la treizième saison "The Voice" battent leur plein sur TF1. Samedi 17 février, des talents venus de toute la France se sont surpassés pour convaincre Zazie, Bigflo et Oli, Vianney et Mika de se retourner. Olema, 27 ans, a marqué cette soirée avec sa reprise envoûtante de "Mad World" de Tears for Fears. Comment a-t-elle vécu son audition ? Qu'attend-elle de son aventure ? Interview. 
INTERVIEW

"Je ne sais pas qui tu es mais tu es parfaite", "Tu nous as envoûtés", "Cette voix s'apprête à faire beaucoup de morceaux"... Comme nous, les coachs de The Voice ont été subjugués par la prestation exceptionnelle d'Olema lors des auditions à l'aveugle ce samedi soir. Difficile de s'imaginer que la jeune femme de 27 ans n'a pas des années de métier derrière elle. Et pourtant, elle a quitté son job d'ingénieure industrielle il y a seulement quelques mois pour se consacrer à sa passion. Partie dans l'équipe de Mika, Olema espère désormais aller le plus loin possible dans l'aventure pour vivre de la musique. Interview. 

Réalisez-vous ce qui vous arrive avec The Voice

Pas du tout ! Je ne sais même pas définir ce que je ressens. C'est la première fois que je suis écoutée et vue par autant de monde. 

Comment avez-vous vécu vos auditions à l'aveugle ?

J'étais dans ma petite bulle. J'ai choisi une chanson que j'adore donc j'ai essayé de l'interpréter de la meilleure façon possible. Je n'avais pas du tout conscience de ce qui se passait autour de moi. 

Vous avez épaté les coachs, qui se sont tous retournés et qui vous ont encensée... Qu'est-ce que ça vous a fait ?  

Je ne m'y attendais pas du tout ! Ça m'a beaucoup touchée, et j'étais hyper heureuse en même temps car je voyais enfin les coachs en vrai. J'étais comme une enfant ! Après, ils me parlaient et il y avait des silences... C'était un moment un peu bizarre (Rires). Et pour tout vous dire, je ne me souviens pas trop de ce qu'ils m'ont dit. Ma soeur a dû tout me raconter quand je suis revenue en coulisses. J'étais totalement abasourdie. 

Avant les auditions, saviez-vous avec quel coach vous vouliez vivre l'aventure ?

J'hésitais entre Zazie et Mika parce que je les adore tous les deux. Mais après ma prestation, j'ai écouté tous les coachs me convaincre et j'ai eu d'énormes doutes. J'ai mis énormément de temps à choisir. J'ai finalement choisi Mika et j'en suis trop heureuse ! 

Qu'est-ce qui a fait pencher la balance en faveur de Mika ? 

Je l'ai choisi parce que j'ai quand même beaucoup de souvenirs d'enfance avec sa musique. J'ai aussi appris le chant avec ses musiques comme Happy Ending ou Relax, Take It Easy. 

Pourquoi avez-vous décidé de participer à The Voice maintenant ?

J'ai arrêté mon boulot d'ingénieure industrielle il y a cinq mois pour me consacrer à la musique. J'ai sorti mon premier album, intitulé Marlène, en 2023. C'était le moment idéal pour me lancer dans la musique et le faire à 100 % parce que j'adore ça. 

Pourquoi ce titre d'album ?

Marlène est mon vrai prénom. J'ai choisi Olema comme nom de scène parce que c'est un nom qui fait écho non seulement à mon enfance mais aussi à l'eau, qui est pour moi un symbole de liberté. 

D'où vient votre passion pour la musique ?

C'est quelque chose que j'ai toujours eue en moi. Personne dans ma famille ne fait de musique. J'ai grandi au Cameroun et je suis arrivée en France il y a dix ans pour faire mes études. C'est à ce moment-là que j'ai compris que c'était vraiment fait pour moi. 

Qu'attendez-vous de votre aventure The Voice ?

J'espère que cette émission va me permettre de faire entendre ma musique et de transmettre mon message !

Quel est ce message ?  

Un message d'acceptation de la différence. J'adore cette phrase : "Être fou, c'est divin". C'est une manière de faire comprendre aux gens que l'extravagance est une force.  On m'a souvent dit "mais tu es folle !" parce que j'aimais des choses différentes. Pour moi, il y a aussi de la beauté là-dedans. Il y a également une vraie question d'identité dans mon travail car j'ai quitté mon pays natal.