Star Academy : le journal Rivarol montré lors de la finale, Endemol présente ses excuses

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avec AFP / Crédit photo : TF1
Samedi, lors de la finale de la Star Academy, des figurants sont apparus avec le journal d'extrême droite Rivarol. La société Endemol France, qui produit l'émission de TF1, a présenté des excuses ce dimanche. La société assure que des sanctions nécessaires seront prises en conséquence.

La société Endemol France, qui produit la Star Academy, a présenté des excuses dimanche sur le réseau social X, après que des figurants du télé-crochet sont apparus avec le journal d'extrême droite Rivarol lors de la finale. "Nous présentons nos excuses aux téléspectateurs, aux artistes et aux élèves", a écrit sur X (ex-Twitter) Endemol France. "Nous regrettons et condamnons fermement qu'un journal de propagande en totale opposition avec les valeurs de la Star Academy soit apparu dans un tableau hier soir lors de la finale".

Des sanctions nécessaires seront prises

Un extrait vidéo de la finale a été publié et dénoncé sur X, notamment par Tristan Mendès-France, spécialiste de l'extrémisme en ligne. On y voit, aux côtés d'un chanteur en lice, deux figurants donner chacun un exemplaire de l'hebdomadaire à deux figurantes, lesquelles tendent leurs bras pour le lire. La société a précisé être "en train d'enquêter pour comprendre comment celui-ci a été mis au cours de l'émission" et assuré que "les sanctions nécessaires seront prises en conséquence".

La "Star Academy est une grande émission familiale qui réunit tous les publics autour de valeurs de divertissement, de bienveillance et de cohésion", affirme Endemol. Fondé en 1951, l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol est une publication phare de l'extrême droite française. Son directeur de publication, Jérôme Bourbon (Fabrice de son vrai prénom), a été condamné une quinzaine de fois, en particulier pour provocation à la haine, contestation de crime contre l'humanité et injure raciste. En 2022, l'hebdomadaire s'est vu retirer son agrément par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP), ce qui le prive des avantages fiscaux et des tarifs postaux réduits dont bénéficient les journaux.