Mimie Mathy : "Si on me met la main aux fesses, je mets la main aux couilles !"

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A.D.
Au micro d'Europe 1, la comédienne, a pris part au débat sur le harcèlement. Pour elle, il "faut répondre" aux agressions même si elle souligne que le faire est plus ou moins simple selon les situations.
INTERVIEW

Alors que Mimie Mathy était invitée dans Village Médias pour présenter son nouveau téléfilm qui sera diffusé samedi sur France 3, Philippe Vandel a fait réagir la comédienne sur les droits des femmes, voyant qu'elle était "horrifiée" par le débat qui fait rage sur le sujet. L'actrice s'est montrée crue.

"Il y a des milieux où c'est très dur". "Ça me touche parce qu'on a attendu je ne sais pas combien d'années pour répandre ça (la libération de la parole des femmes, ndlr.) Et je pense qu'on fait un amalgame en ce moment", poursuit-elle en référence à la tribune dans le Monde qui prône un "droit d'importuner" qui fait polémique. La comédienne explique : "Il y a des milieux où c'est très dur. La secrétaire qui est harcelée par son patron qui la menace de licenciement, c'est beaucoup plus dur que la jeune comédienne qui va voir Harvey Weinstein et qui veut à tout prix le premier rôle du film", juge-t-elle. Et d'ajouter : "Moi, ça m'est arrivé, pas assez à mon goût, j'aurais bien aimé qu'on me mette plus la main aux fesses", glisse-t-elle avant de rétro-pédaler : "Je rigole, ho la la, je sens déjà toutes les féministes..."

"Il faut répondre". Puis elle reprend son raisonnement : "Ça m'est arrivé et j'ai répondu. Moi, si on me met la main aux fesses, je mets la main aux couilles." Elle développe : "Je crois qu'il faut répondre et savoir ce qu'on veut dans le vie. J'ai eu des propositions qui ne me plaisaient pas, j'ai dit 'non merci' et puis voilà."