Patrick Montel est l'une des voix de l'athlétisme depuis près de 40 ans sur France Télévisions. 0:52
  • Copié
Charles Decant avec Manon Bernard
Avec sa voix vive et énergique, le commentateur Patrick Montel a couvert pendant trente-quatre ans les compétitions sportives pour les chaînes de France Télévisions. C'est avec beaucoup d'émotion qu'il a annoncé prendre sa retraite, dimanche, dans l'émission "Stade 2", diffusée sur France 3. 

"Je referme la page d'un livre ce soir", s'est exprimé, ému, le commentateur sportif de France Télévisions, Patrick Montel, qui a annoncé son départ à la retraite dans l'émission Stade 2, dimanche. La voix de l’athlétisme sur le service public a fait ses adieux aux téléspectateurs. Les équipes du magazine lui avaient préparé une rétrospective des moments les plus marquants qu’il a commentés, et il s’est aussi adressé directement au public et aux équipes de France Télévisions. 

"Je suis hyper bien, hyper serein, hyper reconnaissant que ce soit Stade 2 qui m'accueille ce soir (...) Je suis très fier d'avoir participé à cette émission et très fier ce soir d'être en votre compagnie pour vous dire 'bye-bye'", a-t-il déclaré. 

Presque 40 ans à France Télévisions 

Patrick Montel va quitter dans quelques jours le service des Sports de France Télévisions après quasiment quarante ans de commentaire des diverses compétitions d’athlétisme. Il a notamment donné de la voix tous les ans lors des championnats du monde de 1983 à 2019, une longévité exceptionnelle.

Le commentateur sportif, à la voix très tonique, a notamment couvert, pour France 2, la course d'Usain Bolt, quand le Jamaïcain avait battu le record mondial. Lorsqu'il débute, plutôt timide, dans les années 1980, il remplace au pied levé un commentateur lors de la Coupe du monde de football de 1986, à Mexico. Le public découvre alors son énergie débordante jusqu'à en faire saturer les micros.

"On a pas vu le temps passer"

Devant les images préparées par ses collègues, Patrick Montel souffle, avec la voix chevrotante : "Ça fait drôle, car lorsque l'on voit tout ça, on se dit que l'on n'a pas vu le temps passer, que la passion est imperméable au temps qui passe. Tous ces athlètes-là, nous les aimons du fond du coeur".