La Coupe du monde féminine de football n’a toujours pas de diffuseur télé en France

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Rémi Jacob , modifié à
A deux mois de la compétition qui se déroulera en Australie et en Nouvelle-Zélande, l'appel d'offres lancé par la FIFA n'a toujours pas abouti. Certaines chaînes françaises jugent la somme réclamée par la FIFA bien trop élevée alors que les matchs devront être diffusés tôt le matin en raison du décalage horaire. 

L’appel d’offres lancé par la FIFA n’a pour l’heure toujours pas abouti. Et cela à moins de deux mois de la compétition. Elle débutera le 20 juillet. Elle se déroulera en Australie et en Nouvelle-Zélande, et c’est là que le bât blesse. Car concrètement, à cause du décalage horaire, cela signifie que les matchs seront diffusés le matin en France.

Les chaînes françaises jugent la somme réclamée par la FIFA trop élévée

 

Ce n’est évidemment pas l’horaire le plus intéressant. C’est ce qu’a n’a pas manqué de souligner hier dans un tweet le patron du groupe M6 Nicolas de Tavernost. Il demande, "un prix cohérent avec la décision de la FIFA d’organiser cette compétition au cœur de l’été à des horaires matinaux".

 

La FIFA trop gourmande ? 

Des chaînes françaises jugent donc la somme réclamée par la FIFA trop élevée. Et elles sont d’ailleurs soutenus par le sélectionneur de l’équipe de France Hervé Renard. Il s’est exprimé sur l’antenne de Bein Sport : "Ce n'est pas un problème des diffuseurs, c'est un problème de la FIFA, qui est trop demandeuse au niveau des droits. C'est un peu le jeu du chat et de la souris pour l'instant. J'espère que tout le monde va y mettre du sien parce qu'il faut absolument que cette Coupe du monde soit retransmise en France. Je suis persuadé qu'elle le sera. Maintenant, est-ce qu'on peut tabler aussi haut aujourd'hui pour le football féminin ? Je n'ai pas la réponse. Je ne suis pas dans le marketing, ni dans les instances de la Fifa et de la Fédération pour décider de ce côté-là". 

Hervé Renard estime donc que la FIFA est pour l’instant trop gourmande.