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Margaux Lannuzel
Le 1000ème épisode de l'émission, qui existe depuis 29 ans, sera diffusé dimanche soir sur M6. L'occasion pour son présentateur, Mac Lesggy, d'évoquer sur Europe 1 un programme qui vise à "décrypter des faits scientifiques, quitte à bousculer les idées reçues"... Et de livrer quelques anecdotes inconnues du grand public.  

"Décrypter des faits scientifiques, des techniques, quitte à bousculer idées reçues." Tel est le leitmotiv de Mac Lesggy, éternel présentateur d'E=M6. Alors que le 1000ème épisode de l'émission, consacré à la Tour Eiffel, est diffusé dimanche soir sur M6, la figure de la chaîne évoque au micro d'Europe 1 quelques histoires et anecdotes sur ce programme. 

 

1. E=M6 est l'émission scientifique la plus ancienne de la télévision française  

Mac Lessgy vulgarise la science à la télévision depuis 29 ans, un record de longévité pour une émission de ce type. "J'ai compté, on est à peu près à 3.800 reportages, à raison de deux spécialistes invités par reportage, ça fait plus de 7.000 scientifiques", sourit l'animateur au micro de Philippe Vandel. "Il n'y a pas beaucoup de laboratoires en France ou E=M6 n'a pas un jour fourré son nez..."

Résultat : selon les calculs du scientifique, il faudrait pas moins de 58 jours pour regarder tous les numéros de l'émission - à raison de 8 heures par jour ! Et le public ne semble pas se lasser : E=M6 fait ses meilleures audiences depuis 13 ans, avec 2,9 millions de téléspectateurs en moyenne sur l'année écoulée.

2. Mac Lesggy a déjà fait sauter les plombs à cause d'un cornichon 

À E=M6, Mac Lesggy n'a "que des bons souvenirs". Mais l'un des plus marquants est sans aucun doute celui du "cornichon électrisé", un épisode qui a fait disjoncter... tout l'immeuble dans lequel se préparait l'émission. "Une expérience à ne pas faire chez soi", s'amuse l'animateur, qui en détaille quand même les étapes : "Vous prenez des électrodes. Le cornichon, c'est une solution de saumure... Vous prenez deux fils électriques, vous les dénudez, vous les mettez aux deux extrémités du cornichon. Le cornichon va briller pendant quelques instants, puis ça va faire un court-circuit et ça va faire disjoncter les plombs du bureau !" 

 

3. Son premier tournage en apesanteur aurait pu mal tourner

Pour l'émission, Mac Lesggy a fait deux vols "zéro gravité", en apesanteur, dont un a été particulièrement mouvementé. "La première fois, on volait dans une caravelle, c'était en 1992", se souvient-il. "On fait des bonds de 20 secondes. (...) Ce jour-là, j'étais accompagné de mon associé, qui était à côté de la caméra. Et pendant que je faisais mes plateaux et mes lancements, je le vois devenir tout vert, puis tout jaune...". L'associé a le mal de mer. "Et tout à coup, il vomit en apesanteur. Le vomi sort de sa bouche et se regroupe en boule, comme le whisky du capitaine Haddock dans Tintin. Je vois cette espèce de boule de vomi qui arrive vers moi !" L'anecdote, non filmée car les caméras étaient tournées vers l'animateur, se termine bien : "Heureusement, c'est la fin de la parabole et tout s'écrase."  

4. Il ne jure que par... Le Manuel des castors juniors

Ingénieur agronome de formation, Mac Lesggy a participé à un nombre incalculable d'expériences. Mais l'ouvrage qui a marqué sa carrière n'est pas forcément la référence scientifique que l'on attend. Il s'agit du Manuel des castors juniors, un livre issu de l'univers de Donald Duck et qui rassemble des connaissances proches du scoutisme. "Il y a à l'intérieur une expérience fantastique", souligne l'animateur. "Vous faites un pliage, vous faites une sorte de petite casserole en papier dans la quelle vous mettez de l'eau, vous mettez ça sur une bougie et vous voyez l'eau qui va se mettre à bouillir alors que le papier ne brûle pas. Ça m'a marqué. Je me suis dit : 'ça, c'est de la science'." 

5. Il a refusé de nombreux contrats publicitaires 

"On m'en propose régulièrement", répond l'animateur lorsqu'on l'interroge sur les contrats publicitaires qui découlent de sa notoriété. Mais Mac Lesggy affirme avoir un principe : celui de "la rigueur scientifique". Il a ainsi accepté une publicité pour une marque de brosses à dents électriques "parce qu'il y avait un vrai plus. J'en ai refusé beaucoup d'autre parce que la plus-value technique et scientifique n'y était pas."