C'est une expérience exceptionnelle que s'apprêtent à vivre les fans de Nicolas Canteloup ce soir sur TF1. La Une va organiser un numéro exceptionnel de "C Canteloup": mettre les visages des personnes qu'il imite...sur le visage de l'imitateur. Concrètement, les téléspectateurs pourront voir le visage d'Emmanuel Macron sur celui de Nicolas Canteloup.
Un résultat imparfait mais voulu
"Ce n'est plus tout à fait Nicolas Canteloup, ce n'est pas tout à fait Emmanuel Macron ou Nicolas Sarkozy par exemple, c'est un mélange", indique au micro d'Europe 1 Jean-Marc Dumontet, le producteur de l'imitateur. Pour autant, le résultat ne sera pas parfait à l'image : "Il y a l'inquiétude que si on avait le sosie parfait d'Emmanuel Macron, 15 secondes soient mises sur les réseaux sociaux [...] et qu'il se voit prêter des propos qu'il n'a absolument pas tenu. Ce n'est pas notre but, nous, nous voulons prendre beaucoup de libertés avec l'information, mais pas la travestir à ce point", explique-t-il.
Une limitation voulue donc, a contrario d'une autre : Nicolas Canteloup ne campera pas de femmes. "Cela exige un traitement un peu particulier", soulève le producteur de l'imitateur que les auditeurs d'Europe 1 connaissent bien. "Nicolas est chauve, et si un homme chauve ne choque personne, une femme sans cheveux peut évoquer la maladie, et on ne veut pas de ça pour nos personnages féminins. Mais si on persévère, il y aura évidemment des femmes. Il faut que l'on trouve un petit subterfuge, que l'on est en train de chercher".
Un plus grand panel de personnages
Autre nouveauté dans cette émission spéciale diffusée peu avant 21 heures, Nicolas Canteloup va pouvoir "s'approprier" de nouveaux personnages. "Parfois des personnes connues n'ont pas une voix bien identifiée, comme Antoine Griezmann par exemple", explique l'imitateur. "Alors que là, en appuyant avec une enveloppe physique pas tout à fait parfaite, on embarque les téléspectateurs dans le propos qu'on lui soumet". Pour ce soir, huit personnages sont prévus : Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron, Kylian Mbappé ou encore Nikos Aliagas.