Anne-Claire Coudray : "Le second degré est un peu compliqué en télé"

  • Copié
L.B , modifié à
Sur Europe1, Anne-Claire Coudray est revenue vendredi matin sur le tollé suscité par sa sortie sur les femmes et les créneaux.
INTERVIEW

Invitée du Grand direct des médias d'Europe1, Anne-Claire Coudray est revenue vendredi matin sur le tollé suscité par sa sortie sur les femmes et les créneaux. La présentatrice du 20 Heures les week-ends sur TF1 a expliqué qu'elle allait désormais faire très attention avec le "second degré", même si elle trouve certaines réactions "totalement exagérées". 

"C'était évident que c'était un cliché". Dimanche dernier, alors qu'elle recevait sur le plateau du 20 Heures un spécialiste automobile, la journaliste qui a succédé à Claire Chazal, a lancé à propos des créneaux : "Il paraît que nous les femmes, on n'est pas trop douées." Une petite phrase prononcée de manière anodine, mais qui est très mal passée et jugée sexiste. Sur Twitter, les réactions n'ont pas tardé à fuser.

Anne-Claire Coudray, qui a déjà eu l'occasion de s'expliquer sur cette phrase, a une nouvelle fois tenu à dissiper tout malentendu : "Alors je disais 'il paraît que les femmes'. Dans ma voix, c'était évident que c'était un cliché et je pensais que l'ironie était aussi évidente pour les télespectateurs, il se trouve que le second degré est un petit peu compliqué en télé", a affirmé vendredi sur Europe 1, Anne-Claire Coudray. Fini donc le second degré pendant le 20 Heures ? "Plus de second degré ou alors du second degré préparé et soupesé ", a ironisé la journaliste.

"C'était totalement exagéré". Cette dernière s'est toutefois déclarée "désolée des conséquences de cette phrase". "Je pense qu'au-delà de la réaction à chaud, il faut comprendre que dans le direct il y a des choses qui se disent et c'est encore une bonne leçon encore une fois", a ajouté Anne-Claire Coudray. "Après, entendre que j'ai fait régresser la condition féminine dans ce pays, je pense que ça aussi c'était totalement exagéré", a-t-elle conclu.