79% des Français aimeraient effacer définitivement leurs contenus sur les réseaux sociaux

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Héloïse Goy
Les Français sont inquiets des traces qu'ils laissent sur les réseaux sociaux. Selon une récente étude du site de cybersécurité Kasperky, 79% d'entre eux aimeraient en effet supprimer définitivement des publications partagées sur les réseaux sociaux. Sans surprise, c'est la génération Z qui se sent la plus concernée par ce sujet. 

Les Européens s'inquiètent de leur empreinte numérique, tout particulièrement les Français. 79% d'entre eux aimeraient effacer définitivement des contenus postés sur leurs réseaux sociaux, selon une étude de Kaspersky, un site qui propose des solutions de cybersécurité. 

Des conséquences néfastes au travail

Pour cette étude, Kaspersky a interrogé plus de 8.500 personnes de plus de 16 ans dans 11 pays européens. C'est la génération Z qui est la plus concernée par ce sujet : 86 % des jeunes nés entre 1997 et 2010 aimeraient avoir une baguette magique pour effacer des photos ou des propos embarrassants. Cette même baguette magique ne fait rêver que 70% des plus de 35 ans. 

Ces chiffres s’expliquent en partie par les conséquences néfastes que peuvent avoir certaines publications pour le monde du travail : 30% des sondés admettent que des propos ou des photos postés sur les réseaux sociaux ont déjà nui à leur carrière. 

Parmi les publications les plus embarrassantes : 46% des Français estiment que les messages désobligeants à l’égard des personnes handicapées sont les plus préjudiciables pour leurs relations personnelles et leurs perspectives d’emploi.    

Les jeunes persuadés d'avoir le contrôle

Cette étude a révélé un autre chiffre étonnant : 38% des Européens manifestent plus d’inquiétude que de tranquillité à l’idée de laisser leurs identifiants de connexion dans leurs testaments. Autrement dit, 38% des citoyens craignent la survie de leurs réseaux sociaux après leur mort. 

Enfin, de manière plus inquiétante, 81% des 16-21 ans pensent qu'ils peuvent supprimer toute trace de leur activité en ligne et in fine, avoir le contrôle sur leurs publications.