Zimbabwe : une enquête ouverte sur la mort de 12 éléphants

éléphant réserve de Hwange Zimbabwe
Le Zimbabwe abrite plus de 84.000 éléphants, dont 45.000 à 53.000 dans la réserve de Hwange. © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP
Les autorités responsables de la faune au Zimbabwe ont ouvert une enquête sur la mort de 12 éléphants à proximité de la réserve de Hwange, dans l'ouest du Zimbabwe, la plus importante du pays, a indiqué dimanche un porte-parole. Les premières conclusions pointent vers la présence d'une bactérie.

Une enquête a été ouverte pas les autorités responsables de la faune au Zimbabwe sur la mort de 12 éléphants à proximité de la réserve de Hwange, à l'ouest, la plus importante du pays, a indiqué dimanche un porte-parole.

Les pistes du braconnage et de l'empoisonnement au cyanure exclues

Onze carcasses d'éléphants ont été découvertes vendredi et une douzième samedi dans la forêt de Pandamasuwe, entre Hwange, près de la frontière avec le Botswana, et la ville de Victoria Falls, selon Tinashe Farawo, porte-parole de l'Autorité en charge des parcs nationaux.

"Nous avons exclu des pistes telles que le braconnage parce que les défenses sont intactes, ou l'empoisonnement au cyanure parce qu'aucun autre animal n'a été atteint, y compris les vautours", a-t-il précisé. Il s'agit de jeunes adultes âgés de 5 à 6 ans et de jeunes d'environ 18 mois, selon la même source.

Les premières conclusions pointent vers la présence d'une bactérie

Les premières conclusions pointent vers la présence d'une bactérie parce que les éléphants "se trouvent dans une telle surpopulation que leur végétation de prédilection a disparu et ils finissent par manger n'importe quoi, y compris des plantes vénéneuses", a expliqué Tinashe Farawo.

Le Zimbabwe abrite plus de 84.000 éléphants, pour une capacité estimée entre 45.000 et 50.000 individus. La réserve de Hwange en abrite entre 45.000 et 53.000 pour une capacité de 15.000, selon le porte-parole. La mort mystérieuse cette année de plus de 300 éléphants au Botswana voisin, qui en compte 130.000 en liberté, soit la plus importante population au monde, a été attribuée à des toxines naturelles.