Washington et Pékin s'engagent à tenir des consultations commerciales en 2024

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avec AFP // Crédit photo : BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
En marge d'une réunion ce mercredi entre le président américain, Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping, les deux pays se sont engagé à mener de nouvelles discussions commerciales en 2024. Une annonce qui intervient alors que les deux plus grandes économies mondiales se livrent une rivalité féroce sur le plan commercial et géopolitique. 

Les États-Unis et la Chine s'engagent à mener de nouvelles discussions commerciales l'année prochaine, a déclaré vendredi le ministère américain du Commerce, malgré les tensions entre les deux grandes puissances. L'annonce intervient après la réunion mercredi entre le président Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping, en marge d'un sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec) à San Francisco.

"La protection de la sécurité nationale n'est pas négociable

La secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo a eu en parallèle des discussions avec son homologue Wang Wentao, jeudi. "Lors de la réunion, les deux responsables ont dressé l'état d'avancement du groupe de travail sur les questions commerciales et convenu de se revoir en tête-à-tête début 2024", a indiqué le département du Commerce dans un communiqué. Les deux parties auront également des discussions techniques en janvier sur la protection des secrets commerciaux. 

 

Les deux plus grandes économies au monde se livrent une rivalité féroce sur le plan commercial et géopolitique. Les États-Unis s'efforcent notamment d'empêcher la Chine d'accéder à des technologies de pointe, en arguant d'une question de sécurité nationale, au grand dam de la Chine qui estime que cela nuit à ses "intérêts légitimes". 

Gina Raimondo s'était rendue à Pékin en août dernier, dans le cadre d'une reprise du dialogue entre Washington et Pékin, ayant culminé avec le sommet Biden-Xi mercredi. Gina Raimondo "a également insisté sur le fait que la protection de la sécurité nationale n'était pas négociable", a ajouté le département du Commerce, en assurant que les contrôles à l'exportation n'étaient pas désignés pour empêcher la croissance économique de la Chine.