Un militaire français tué au Mali par un engin explosif, l'État islamique revendique

La soldat tué samedi au Mali, le brigadier Ronan Pointeau, faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence.
La soldat tué samedi au Mali, le brigadier Ronan Pointeau, faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence. © Sébastien BERDA / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Un soldat français, le brigadier Ronan Pointeau, a été tué samedi au Mali par un engin explosif. L'État islamique a revendiqué une "attaque à la bombe". 

Un militaire français a été tué lors d'une opération samedi matin au Mali, après "le déclenchement d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé", a indiqué l'Élysée dans un communiqué. L'État islamique a revendiqué dans la soirée une "attaque à la bombe". 

Un brigadier du 1er régiment de Spahis de Valence 

La victime, le brigadier Ronan Pointeau, faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence. Le soldat français a été tué près de la frontière du Niger. L'explosion de l'engin artisanal, qui a tué le soldat français Ronan Pointeau, est survenue à 20 km d'Indelimane pendant une mission de sécurisation prévue de longue date, mais n'a "aucun lien" avec l'attaque de vendredi dans cette localité, a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'état-major français, le colonel Frederic Barbry. 

Le militaire français a été tué, près de Ménaka, après "le déclenchement d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé", selon la présidence française. La ministre française des Armées, Florence Parly, doit se rendre "très prochainement" au Mali. 

L'EI revendique, une semaine après la mort de al-Baghdadi 

Dans la soirée, l'État islamique a revendiqué une "attaque à la bombe". "Des soldats du califat ont attaqué une base militaire où sont stationnés des éléments de l'armée malienne apostate dans le village d'Indelimane, dans la région de Ménaka", a indiqué le groupe djihadiste, dans un communiqué signé "Province Afrique de l'Ouest", publié sur ses chaînes Telegram et qui rapporte "des affrontements avec différents types d'armes". Cette revendication intervient une semaine après la mort dimanche du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, tué lors d'un raid américain en Syrie. 

La mort du soldat français se produit au lendemain de "l'attaque terroriste" dans la même région contre une base malienne, qui a entraîné la mort de 49 soldats maliens. Cette attaque a également été revendiquée par l'État islamique.