Syrie : les États-Unis n'excluent pas des frappes en cas d'attaques chimiques

Les États-Unis avaient frappé une base aérienne en Syrie en avril 2017.
Les États-Unis avaient frappé une base aérienne en Syrie en avril 2017. © Ford WILLIAMS / US NAVY / AFP
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avec AFP , modifié à
Le régime de Bachar al-Assad est accusé d'avoir mené de nouvelles attaques chimiques à l'est de Damas. 

Les États-Unis n'excluent pas de procéder à des frappes en Syrie après des accusations de nouvelles attaques à l'arme chimique dans le pays. Le régime de Bachar al-Assad et le groupe Etat islamique "continuent d'utiliser des armes chimiques", a accusé un responsable américain, un second affirmant que le président "n'exclut aucune" option et que "l'usage de la force militaire est toujours étudiée". Ces déclarations font suite à des informations sur de nouvelles attaques au chlore et au sarin, y compris des informations non confirmées pour l'instant d'une attaque chimique jeudi sur Douma, une enclave rebelle assiégée à l'est de Damas.

Des frappes en avril dernier après une attaque chimique. Le 7 avril 2017, Donald Trump avait ordonné le lancement de 59 missiles de croisière sur une base aérienne du régime d'où venaient les armes chimiques qui avaient servi à attaquer trois jours plus tôt la ville rebelle de Khan Cheikhoun (province d'Idleb, nord-ouest). Une attaque -niée par le régime et son allié russe- qui avait fait 87 morts parmi les civils dont 31 enfants. Les images de gens suffoquant et se convulsant avaient choqué le monde entier et suscité de nombreuses condamnations.