Une dizaine de secouristes français s'en vont ce matin pour le maroc afin d'aider les secouristes locaux. (Illustration) 1:38
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Jean-Luc Boujon, édité par Loane Nader / Crédits photo : FADEL SENNA / AFP , modifié à
Malgré l'absence de feu vert des autorités marocaines, des secouristes français partent tout de même au Maroc, vers les zones sinistrées. C'est le cas de 12 membres de l'association lyonnaise du Groupe d'intervention Protection Prévention Sauvetage Sécurité, (GIPS), qui partent ce mardi matin de Villeurbanne.

Après le terrible séisme qui s'est manifesté au Maroc dans la région de Marrakech dans la nuit de vendredi à samedi, des volontaires français décident d'aller porter leur aide au pays en deuil, même si les autorités marocaines n'ont toujours pas donné leur feu vert. C'est le cas d'une dizaine de membres de l'association lyonnaise du Groupe d'intervention Protection Prévention Sauvetage Sécurité, (GIPS), qui part ce mardi matin de Villeurbanne, avec deux fourgons et deux remorques remplies de dons collectés ces derniers jours. Ils emmènent également avec eux du matériel pour secourir les populations sinistrées. 

Riz, pâtes, farine, thon... Mais aussi des produits d'hygiène comme du savon, des brosses à dents, du dentifrice, sans oublier des couvertures ou encore des duvets. Les deux fourgons de l'association GIPS sont donc pleins à ras bord de dons collectés depuis ce week-end, explique Malik, l'un des membres cette association de secouristes lyonnais. "On va essayer de prendre le maximum dans les camions. Diffuser les dons collectés pour aider la population sur placer. Montrer aussi l'exemple. Dire aux gens : 'si tout le monde y met du sien, on est tous logés à la même enseigne face aux catastrophes naturelles'", explique le volontaire. 

"On s'attend à voir des choses qu'on n'a pas l'habitude de voir"

Le but est ainsi de pouvoir aider en tout domaine, et subvenir aux plus de besoins possibles. C'est pour cela que les secouristes lyonnais emportent aussi tout leur matériel, d'après Sabrina, qui fait partie, elle aussi, de l'équipe. "On part avec du matériel pour déblayer, pour casser la pierre, le béton. On a notamment des marteaux burineurs. Et on fera ce qu'on pourra faire une fois sur place. On s'attend aussi à voir des choses qu'on n'a pas l'habitude de voir", reconnaît-elle. "Mais on est quand même un bon groupe et la communication, elle se fait très bien, donc pour discuter, si jamais il y a besoin, on sait que tout le monde sera à l'écoute de chacun."

Un groupe de 12 personnes qui est parti à l'aube et qui sera au Maroc dans trois jours et restera une semaine sur place.