Pyongyang annonce qu'il va rétablir le téléphone rouge intercoréen à 07h30 mercredi

Corée du Nord, Corée du Sud, frontière crédit : JUNG YEON-JE / AFP - 1280
La Corée du Sud et la Corée du Nord semblent entamer un processus de réchauffement de leurs relations (image d'illustration de la frontière) © JUNG YEON-JE / AFP
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avec agences , modifié à
Le "téléphone rouge", coupé depuis 2013 entre les deux Corées, va être rétabli à partir de mercredi 7h30, annonce la Corée du Nord. 

La Corée du Nord a annoncé mercredi qu'elle rouvrirait le canal de communication intercoréen à 06h30 GMT (7h30 à Paris), au lendemain de la proposition de dialogue à haut niveau de Séoul, ont annoncé les autorités sud-coréennes.

Le "téléphone rouge" de nouveau en fonctionnement. Kim Jong-Un a ordonné le rétablissement de la ligne téléphonique d'urgence qui relie la Corée du Nord à la Corée du Sud afin de discuter des modalités d'un dialogue intercoréen, a déclaré mercredi un responsable nord-coréen dans un communiqué lu à la télévision d'État. Seul moyen de communication entre les deux Corées, le "téléphone rouge", coupé depuis 2013 à l'initiative de Pyongyang, fonctionnera de nouveau à partir de 06h30 GMT (7h30 à Paris) mercredi, a-t-il précisé.

Un "développement significatif". Cette annonce intervient au lendemain de la proposition du président sud-coréen Moon Jae-In de tenir le 9 janvier des discussions à haut niveau en vue d'organiser la venue d'une délégation nord-coréenne aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud, en février.

Le rétablissement du téléphone rouge est un "développement significatif", a estimé mercredi le porte-parole du président sud-coréen. Moon Jae-In, partisan de longue date d'un dialogue avec la Corée du Nord, a lui-même répondu à la main tendue par Kim Jong-Un qui, dans son discours du Nouvel an, lundi, s'est dit prêt à discuter avec Séoul tout en menaçant les États-Unis de riposte nucléaire en cas d'attaque.

Un contexte toujours tendu avec les États-Unis. Cette amorce de réchauffement intercoréen a été accueillie avec scepticisme par les États-Unis, dont le président Donald Trump a à son tour menacé Pyongyang mardi en disant avoir un bouton nucléaire "plus gros et plus puissant" que celui de Kim Jong-Un.