Chasseur mirage 2000-5 1:30
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William Molinié, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : NICOLAS ECONOMOU / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP , modifié à
Après une étape en Moldavie, qui accueillait le deuxième sommet de la communauté politique européenne, Emmanuel Macron est de retour en France. Lors de cette réunion, qui se trouvait à seulement 30 km de la frontière ukrainienne, des moyens militaires et de renseignement français ont été déployés pour sécuriser la rencontre.

Emmanuel Macron est rentré cette nuit en France après une étape en Moldavie qui accueillait le deuxième sommet de la communauté politique européenne. Le lieu, tout un symbole, se trouvait à seulement 30km de la frontière ukrainienne. 45 dirigeants européens, dont Volodymyr Zelensky, étaient réunis pour une réunion de famille en guise de message d’unité à destination de Vladimir Poutine.

Un sommet sous très haute surveillance qu'Europe 1 a pu suivre. Et ce qui en ressort, c’est qu’en toute discrétion, des moyens militaires et de renseignement français ont été déployés pour sécuriser cette rencontre.

L'armée de l'air française sur ses gardes

Une patrouille de l’armée de l’air française a tenu une alerte tout au long du sommet. Selon les informations d’Europe 1, il s’agit de deux chasseurs mirage 2000-5 et d’un avion ravitailleur, prêts à intercepter n’importe quel aéronef suspect dans le ciel moldave. Un espace aérien fermé pour l’occasion à l’aviation civile et aux drones. De plus, un Awacs de l’Otan, cet avion-radar de renseignement, a aussi été déployé. L’opération baptisée "Bastion Aérien" a engagé plus de 200 soldats moldaves, roumains et alliés. La France a aussi fourni des moyens sol-air de courte portée, précise un haut gradé.

De quoi montrer à l’Europe de l’Est la capacité de l’Hexagone à prendre les commandes d’une éventuelle défense aérienne commune en Europe. Sujet hautement sensible avec les Allemands qui mettent en avant leurs propres solutions industrielles. En amont, les Occidentaux ont formé des militaires moldaves au combat au sol afin de détecter de potentiels commandos séparatistes venus de la Transnistrie pro-russe, à seulement 20km de là. Enfin, la France s’est aussi investie dans le champ cyber pour aider la Moldavie à contrer d’éventuelles attaques informatiques orchestrées depuis Moscou.