May et Trump estiment possible de persuader la Russie de lâcher Assad

Theresa May et Donald Trump estiment possible de convaincre Poutine de rompre avec Assad.
Theresa May et Donald Trump estiment possible de convaincre Poutine de rompre avec Assad. © BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
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avec Reuters , modifié à
Donald Trump et Theresa May voient une "fenêtre d'opportunité" s'ouvrir pour persuader la Russie de Vladimir Poutine de rompre avec Bachar al-Assad.

Theresa May et Donald Trump estiment qu'il y a désormais "une fenêtre d'opportunité" pour persuader la Russie de rompre avec le président syrien Bachar al-Assad, a annoncé lundi soir le bureau de la Première ministre britannique.

Trump remercie May pour son soutien. Une porte-parole de cette dernière a expliqué qu'elle avait été remerciée par le président américain pour le soutien qu'elle lui a témoigné après la frappe aérienne menée dans la nuit de jeudi à vendredi par les Etats-Unis contre une base militaire en Syrie en représailles à ce que les occidentaux estiment être une attaque chimique contre des civils perpétrée par le régime syrien.

Donald Trump s'est également entretenu au téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel, a annoncé un communiqué de la Maison-Blanche.

"L'importance de tenir Assad comme comptable" de l'attaque. Les deux chefs de gouvernement ont assuré Trump de leur soutien et sont d'accord avec le président américain "sur l'importance de tenir le président syrien Bachar Al-Assad comptable" de l'attaque chimique de mardi dernier sur le village de Khan Cheikhoune, qui a fait plusieurs dizaines de morts, ajouté le communiqué.

La visite cette semaine à Moscou du secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson sera l'occasion de progresser vers une solution "politique durable" en Syrie, ont estimé Donald Trump et Theresa May, selon la porte-parole du 10, Downing Street.

"Une fenêtre d'opportunité". "La Première ministre et le président reconnaissent qu'il y a désormais une fenêtre d'opportunité pour persuader la Russie que son alliance avec Assad n'es plus dans son intérêt stratégique", a déclaré la porte-parole.

Les deux dirigeants ont également estimé que la communauté internationale en général et la Chine en particulier, devaient faire pression sur la Corée du Nord pour contenir la menace venant de ce pays.