Mannequin enlevé en Italie : le frère du suspect arrêté en Grande-Bretagne

La police britannique a arrêté le frère du Polonais suspecté d'avoir enlevé la jeune femme.
La police britannique a arrêté le frère du Polonais suspecté d'avoir enlevé la jeune femme. © JOHN SUPER / AFP
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avec AFP
En juillet, une jeune mannequin britannique avait été enlevée à Rome par un Polonais pour être vendue aux enchères avant d'être relâchée.

Le frère d'un homme accusé d'avoir séquestré une jeune mannequin britannique en juillet en Italie a été arrêté mercredi en Grande-Bretagne à la demande des autorités italiennes, a annoncé la police britannique. "Des policiers (...) ont arrêté ce matin le frère de Lukasz Pawel Herba au sujet du kidnapping de Chloe Ayling", a indiqué la National Crime Agency, une agence de lutte contre le crime organisé.  "Michal Konrad Herba, 36 ans, a été appréhendé sur la base d'un mandat d'arrêt européen délivré par les autorités italiennes", près de Birmingham, précise un communiqué. Il sera présenté à un juge jeudi.

Droguée pour être vendue aux enchères. Lukasz Pawel Herba, un Polonais de 30 ans résidant en Grande-Bretagne, a été arrêté et inculpé en Italie, où il se trouve en détention provisoire, pour l'enlèvement et la séquestration de la mannequin de 20 ans entre le 11 et le 17 juillet.  La victime, qui aurait été attirée à Milan sous le prétexte d'une séance de photos, aurait reçu une injection de kétamine, un analgésique utilisé comme stupéfiant, avant d'être déshabillée et transportée dans le coffre d'une voiture jusqu'à une maison de campagne située dans le village de Borgial. 

Relâchée par son ravisseur. Son ravisseur, avec qui elle était sortie faire des courses durant sa détention, l'avait ramenée à Milan et relâchée près du consulat britannique, au motif qu'elle avait un jeune fils. Selon Chloe Ayling, son ravisseur lui aurait dit appartenir à un réseau occulte qui prévoyait de la vendre aux enchères comme esclave sexuelle sur Internet. Dans une interview au Mail on Sunday dimanche, Chloe Ayling a reconnu que son récit pouvait susciter l'incrédulité tout en maintenant sa version des faits.