Publicité
Publicité

Macron juge "inacceptables" les critiques d'Assad contre la France

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Emmanuel Macron, 1280x640
Emmanuel Macron a qualifié mardi d'"inacceptables" les vives critiques prononcées la veille par le président syrien Bachar al-Assad, qui a accusé la France de "soutien au terrorisme". © PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP

Le dirigeant syrien s'en est pris lundi à la politique de la France au Moyen-Orient. 

Emmanuel Macron a qualifié mardi d'"inacceptables" les vives critiques prononcées la veille par le président syrien Bachar al-Assad, qui a accusé la France de "soutien au terrorisme" .

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Cohérents depuis le début". "Nous avons été cohérents depuis le début", en luttant contre un seul ennemi, "Daech", en Syrie, a déclaré le locataire de l'Elysée devant la presse après avoir reçu le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. "C'est pour cela que les propos étaient inacceptables" car "si quelqu'un a combattu et peut gagner d'ici fin février c'est la coalition internationale", a-t-il ajouté. 

"La Syrie ne se résume pas à Bachar al-Assad". "Je ne crois pas qu'on puisse construire une paix durable et une solution politique sans la Syrie et les Syriens. Je ne crois pas pour autant que la Syrie se résume à Bachar al-Assad", a assuré ensuite Emmanuel Macron. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian avait déjà répondu à Bachar al-Assad dans la nuit de lundi à mardi . "Quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion", a lancé le patron du quai d'Orsay.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"La France a été le porte-étendard du soutien au terrorisme en Syrie dès les premiers jours" du conflit, avait estimé lundi Bachar al-Assad, en référence au soutien apporté par Paris aux rebelles qui luttent contre son régime depuis 2011 et que Damas qualifie de "terroristes". "Elle n'est pas en position de donner une évaluation d'une conférence de paix", avait-il ajouté à Damas.