Macron affirme qu'"aucune piste n'est abandonnée" pour l'otage Sophie Pétronin

Le fils de Sophie Pétronin, avec un portrait de sa mère.
Le fils de Sophie Pétronin, avec un portrait de sa mère. © MEHDI FEDOUACH / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le président de la République a évoqué la situation de Sophie Pétronin, otage au Mali depuis deux ans. 

Emmanuel Macron a affirmé vendredi à Bruxelles qu'"aucune piste" n'était "abandonnée" pour obtenir la libération de Sophie Pétronin, otage au Mali depuis deux ans, et dont la famille a de nouveau exprimé son inquiétude. "Je sais parfaitement l'inquiétude" du fils de Sophie Pétronin, Sébastien Chadaud-Pétronin, "et de sa famille et nous la partageons depuis le premier jour", a déclaré le chef de l'Etat devant la presse à l'issue du sommet européen.

"L'Etat continuera d'agir sans relâche pour retrouver notre compatriote, mais une telle démarche exige professionnalisme et discrétion", a-t-il ajouté. "J'entends cette inquiétude, aucune piste n'est abandonnée, le contact n'a jamais été interrompu avec Sophie Pétronin".

L'appel à l'aide du fils de l'otage. Ce dernier a tenu vendredi à Paris une conférence de presse au cours de laquelle il a répété avoir reçu pendant un récent voyage au Sahel une "proposition très précise de ce qu'il fallait faire pour sortir (sa) mère extrêmement rapidement". Mais, a-t-il ajouté, "le Quai d'Orsay a objecté en disant que les gens qui m'aidaient dans ce mécanisme n'étaient pas fiables et que les propositions étaient farfelues".

"C'est Emmanuel Macron qui a la possibilité aujourd'hui de réaliser l'impossible et d'arriver à faire en sorte qu'elle soit libérée. Il suffit d'une décision de sa part", a-t-il jugé, au côté de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, ex-otage en Colombie. La dernière vidéo où apparaissait Sophie Pétronin, âgée de 73 ans et enlevée à Gao, dans le nord du Mali, le 24 décembre 2016, avait été reçue mi-juin. Elle y apparaissait très fatiguée et le visage émacié, et en appelait au chef de l'État. Son fils avait lancé le 12 novembre un cri d'alarme sur la gravité de l'état de santé de sa mère.