L'Iran «très impliqué dans la planification» des attaques des rebelles Houthis en mer Rouge

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L'Iran a été "très impliqué dans la planification" des attaques récentes des rebelles Houthis du Yémen en mer Rouge, selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. "Le soutien iranien aux Houthis est solide et se traduit en livraisons d'équipements militaires", a-t-il ajouté. 

L'Iran a été "très impliqué dans la planification" des attaques récentes des rebelles Houthis du Yémen contre des navires commerciaux en mer Rouge, a déclaré vendredi la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Les États-Unis, qui ont monté une coalition militaire pour défendre le trafic maritime dans la zone, mènent des "consultations intensives avec (leurs) alliés et partenaires" sur la manière de répondre à ces attaques, a ajouté Adrienne Watson dans un communiqué.

Sans l'aide de l'Iran, les rebelles yéménites "auraient du mal à repérer et frapper"

"Nous n'avons aucune raison de croire que l'Iran essaie de dissuader les Houthis de poursuivre leurs actions irresponsables", a-t-elle ajouté. "Le soutien iranien aux Houthis est solide et se traduit en livraisons d'équipements militaires sophistiqués, en aide en matière de renseignement, en aide financière et en formation", a encore déclaré cette porte-parole, en affirmant que Téhéran avait "rendu possible" ces attaques tout en "déléguant les décisions opérationnelles aux Houthis."

Sans aide de l'Iran, les rebelles yéménites "aurait du mal à repérer et frapper" les bateaux circulant en mer Rouge, selon elle. Cette vague d'attaques, menées avec des drones et des missiles contre des navires que les Houthis estiment être "liés à Israël", menace de perturber le commerce mondial. Les principales compagnies de transport maritime ont en effet renoncé pour l'instant à emprunter le détroit de Bab el-Mandeb.

 

Les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen mais ne sont pas reconnus par la communauté internationale, répètent qu'ils continueront tant que la nourriture et les médicaments ne rentreraient pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza, le territoire palestinien bombardé et assiégé par Israël, en réaction à l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien.

L'Iran reconnaît son soutien politique aux Houthis, en guerre depuis 2014 contre le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale. Mais Téhéran dément toutefois fournir du matériel militaire aux rebelles.