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«Libérez, libérez la Palestine» : ce que l'on sait du principal suspect de la fusillade à Washington

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 2 min

Deux employés de l'ambassade israélienne aux États-Unis ont été tués à l'extérieur du musée juif de Washington mercredi soir. Un suspect a été arrêté par la police. Au moment de son arrestation, l'homme a scandé "Libérez, libérez la Palestine".

Deux employés de l'ambassade israélienne aux États-Unis ont été tués à l'extérieur du musée juif de Washington mercredi soir, ont annoncé les autorités américaines, faisant état de l'arrestation du tireur présumé qui appelait à "libérer la Palestine".

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"Deux membres du personnel de l'ambassade israélienne ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif de Washington. Nous enquêtons activement", a écrit la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem sur le réseau social X. 

Elias R., âgé de 31 ans, originaire de Chicago

La police locale a confirmé qu'une personne, soupçonnée d'être l'auteur des coups de feu, était entrée dans le bâtiment après la fusillade, et avait été arrêtée. "Avant la fusillade, le suspect a été observé en train de faire des allées et venues à l'extérieur du musée. Il a approché un groupe de quatre personnes, sorti une arme de poing et ouvert le feu", a déclaré à la presse la cheffe de la police de Washington, Pamela Smith. "Nous pensons que la fusillade a été commise par un seul suspect qui est maintenant en garde à vue", a-t-elle ajouté.

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La responsable des forces de l'ordre a déclaré que le suspect interpellé avait crié "Free, free Palestine" ("Libérez, libérez la Palestine"). La police a identifié l'homme comme étant Elias R., âgé de 31 ans et originaire de Chicago, dans le nord des États-Unis. Il est décrit comme quelqu'un de "sympathique mais réservé" par ses voisins.

Peu d'informations circulent sur cet homme actuellement interrogé par la police de Washington et le FBI. Selon les autorités, cet individu, inconnu jusqu'alors des services de police, aurait agi seul et n'aurait ciblé personne en particulier. "Il s'en est juste pris à la personne qui est sortie à ce moment-là", assure une source proche de l'enquête, interrogée par le Washington Post.

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D'après son profil LinkedIn, il a travaillé pendant un an pour la plateforme HistoryMakers, consacrée aux biographies de personnalités marquantes de la communauté afro-américaine. Quelques lignes lui sont dédiées sur le site web de cet organisme. Avant de rejoindre HistoryMakers, il aurait ainsi été "rédacteur de contenu pour des entreprises commerciales et non commerciales du secteur technologique, tant au niveau national que régional". 

Toujours selon son profil LinkedIn, il exercerait, depuis 2024, des fonctions administratives chez Aoia, une association américaine d’ostéopathie. Jusqu'à présent, Elias Rodriguez ne s'était jamais signalé pour des faits de nature antisémite. Il participait régulièrement à des manifestations anticapitalistes et contre les violences policières.

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En 2017, il s'est engagé auprès d'un parti politique local, "le parti pour le socialisme et la libération." Depuis le 7 octobre 2023, son engagement s'est entièrement porté sur l'Etat hébreu.