Liban : les explosions peut-être dues à des "matières explosives confisquées"

Liban Beyrouth
Les explosions qui ont secoué Beyrouth mardi sont peut-être dues à des "matières explosives confisquées". © STR / AFP
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avec AFP , modifié à
Les violentes explosions au Liban qui ont secoué mardi le port de Beyrouth pourraient être dues à des "matières explosives" confisquées et stockées dans un entrepôt "depuis des années", selon un haut responsable de la sécurité.

Les violentes explosions au Liban qui ont secoué mardi le port de Beyrouth pourraient être dues à des "matières explosives" confisquées et stockées dans un entrepôt "depuis des années", a estimé mardi un haut responsable de la sécurité. "Il semble qu'il y ait un entrepôt contenant des matières confisquées depuis des années, et il semblerait qu'il s'agissait de matières très explosives", a indiqué le directeur général de la Sûreté générale Abbas Ibrahim, interrogé par des télévisions en se déplaçant dans le secteur. "Les services concernés mènent l'enquête, ils diront quelle est la nature de l'incident", a-t-il ajouté.

Des morts et des blessés

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une première explosion suivie d'une autre qui provoque le gigantesque nuage de fumée. Les déflagrations ont fait trembler les immeubles et brisé des vitres à des kilomètres à la ronde. Selon l'agence nationale d'information ANI, il y a eu "des morts et des blessés". Le président de la Croix-Rouge libanaise, Georges Kettaneh, a évoqué "des centaines de blessés", dans un appel à la télévision libanaise LBC. "Nous sommes submergés par les appels téléphoniques", a-t-il dit.

"C'est une catastrophe à l'intérieur (du port). Il y a des cadavres par terre. Des ambulances emmènent les corps", a indiqué à l'AFP un soldat aux abords du port. Les médias locaux ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certaines couvertes de sang.

Le secteur du port a été bouclé par les forces de sécurité, qui ne laissent passer que la défense civile, les ambulances aux sirènes hurlantes et pompiers, selon des correspondants de l'AFP à l'entrée du port.