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«L'Europe touche du doigt les conséquences de son déclin», lance François-Xavier Bellamy

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Au lendemain d'un sommet européen crucial à Londres, l'Europe s'interroge sur la mise en place d'une défense autonome commune, pour se détacher de son allié historique américain. Pour François-Xavier Bellamy, eurodéputé LR, il est nécessaire que les Européens "apportent une réponse au basculement du monde".

Dans un contexte international extrêmement tendu, l'Europe veut montrer les dents. Après le clash entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron tire la sonnette d’alarme. Le président de la République veut réaffirmer, en urgence, le soutien européen à l’Ukraine et embarquer nos voisins dans «une autonomie stratégique» vis-à-vis des États-Unis.

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Une quinzaine de dirigeants européens se sont pour cela réunis à Londres autour de Volodymyr Zelensky pour tenter de répondre à l'impasse ukrainienne, la menace d'un arrêt de l'aide américaine étant prise très au sérieux. Une réunion cependant de façade pour François-Xavier Bellamy, eurodéputé LR et invité de la Grande interview Europe 1-CNews ce lundi matin.

"La réponse est dans nos mains"

"Pour l'instant rien n'a été obtenu. Et la vérité, c'est que les pays européens sont aujourd'hui en train de toucher du doigt la réalité des conséquences de leur déclin, de leur décrochage. Et c'est à ces conséquences qu'il va falloir maintenant apporter une réponse", estime-t-il au micro de Sonia Mabrouk.

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Pour l'eurodéputé, rebondir va prendre du temps. Si la France fait figure "d'exception", avec le dévouement de ses soldats et sa capacité de dissuasion nucléaire, "la plupart des autres pays européens se sont massivement réfugiés dans le confort que leur offrait la protection des États-Unis et ils n 'ont pas payé le prix de leur propre sécurité", précise-t-il.

Il appelle donc à sursaut européen, face au "grand basculement du monde" causé par le changement de cap américain.  "C'est à ce basculement du monde que nous allons devoir apporter une réponse. Et la vraie réponse, elle est dans nos mains", conclut-il.